Les travaux de la 22e assemblée générale de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), ont débuté hier au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, à Ain Bénian (Alger), sous la direction de son président, l’Algérien Mustapha Berraf, et en présence du ministre des Sports, Walid Sadi, ainsi que des représentants des 54 comités nationaux olympiques africains.
A l’issue de l’Assemblée générale élective qui aura lieu aujourd’hui, Mustapha Berraf sera probablement reconduit au poste de président de l’ACNOA, étant le seul candidat à ce poste. C’est dire que le représentant algérien fait l’unanimité dans le mouvement sportif et olympique continental pour son parcours pluri-décennal en tant que dirigeant engagé dans la dynamique du mouvement sportif national et international, particulièrement dans le concert de soutien olympique sérieux et dévoué qu’il apporte aux différentes structures sportives africaines.
Au cours de son premier mandat qu’on dit plus qu’efficace à la tête de l’ACNOA, cette dernière instance a trouvé en l’Algérien un inlassable dirigeant qui a parcouru le continent pour se mettre à l’écoute ou aller au chevet des comités nationaux olympiques africains dont les problèmes sont immenses, faute de ressources financières ou carrément victimes de l’inattention des autorités nationales locales.
De ce point de vue, ce sont surtout les athlètes africains qui en pâtissent et manquent de ce fait d’affirmer avec efficacité leurs talents au faîte de la hiérarchie mondiale. De ce point de vue, les présents à l’assemblée générale ont été unanimes à saluer l’assistanat sans faille que le président Berraf a apporté aux mouvements olympiques nationaux et autres athlètes africains pour les aider à promouvoir leurs performances et d’assister techniquement et logistiquement à certaines valeurs naissantes du sport africain qui ne manqueront pas de s’imposer dans les compétitions internationales à venir.
Fort de sa proximité avec les principaux dirigeants du mouvement olympique international (CIO) dont il est un des membres permanents depuis 2019, il a assuré une représentativité physique réelle au sport africain pour lequel il a su inscrire quelques réalisations efficaces, comme des sièges officiels au profit de certaines associations nationales (CNO) qui en étaient dépourvues, l’aménagement de terrains de jeux et de cinq piscines dédiées à la vulgarisation de la natation à travers le continent.
En plus, le sport africain a pris de l’épaisseur avec les initiatives de l’ACNOA qui a ambitionné des partenariats d’élites actifs avec de grandes confédérations prestigieuses, comme c’est le cas avec la FIFA ou la Fédération internationale de natation (FINA). Sous la direction de Mustapha Berraf, l’ACNOA a mis en œuvre de rendre le sport et les sportifs africains plus visibles et plus attractifs à même de les identifier dans le concert international comme les représentants d’un grand continent et de grandes nations sportives et athlétiques.
C’est en cela que le président Berraf a estimé que le sport africain n’avait pas déployé toutes ses capacités et qu’il convenait de lui donner les moyens de s’aligner sur les grands cycles de préparation et de compétitions mondiaux. «Notre volonté est de relever de nouveaux défis et de renforcer la position de l’Afrique sur la scène sportive internationale.» O. K.