19es rencontres cinématographiques de Béjaïa : Une clôture en apothéose

30/09/2024 mis à jour: 07:43
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Table ronde sur le thème « Rapatriement et restitution des archives cinématographiques : défis juridiques, politiques et éthiques ».

Le film qui a capté l’intérêt du public en cette avant-dernière journée des Rencontres cinématographique de Béjaïa, samedi, est sans doute, la fiction Boualem Zid El Goudam, sortie en 1979, du regretté Moussa Haddad. L’émotion était vraisemblablement à son comble, puisque deux des trois principaux acteurs ont quitté à jamais ce monde, ainsi que celui du cinéma. 


Un moment fort émouvant pour Slimane Benaïssa, qui s'est remémoré des souvenirs avec les deux géants du cinéma algérien qu'étaient le réalisateur Moussa Haddad et le comédien Omar Guendouz, auxquels il a rendu un vibrant hommage, en compagnie de Ahmed Béjaoui, auteur, producteur et critique de cinéma. Ces derniers ont également animé un débat fructueux après la projection. Il est utile de préciser que ce film de 48 minutes est sorti en France en 1980 et diffusé une seule fois en Algérie.

 
À ce titre, l’équipe de l’association Project’heurts, organisatrice des RCB a le mérite de «dénicher» une copie du film dans les archives cinématographiques en Allemagne, selon les initiateurs, avant d’atterrir à la cinématique de Béjaïa. 


Le film raconte l’aventure de «deux voyageurs, Boualem et Sekfali, qui traversent un désert sans fin en tirant une charrette. Deux hommes, deux attitudes face à la vie. D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Le voyage serait tout à fait calme et heureux si chacun d’eux n’était pas hanté par son passé, déterminant leurs visions du futur», d’après le synopsis. 


«De la rime à l’écran »

Par ailleurs, la dernière journée de cette 19e édition des RCB, a été marquée ce dimanche par la tenue d’un master class, au Musée Bordj Moussa, dans la haute ville, animé par le rappeur Sofiane Zermani, connu sous le nom de scène Fianso. Ce natif de Saint Denis a profité de son passé au pays de ses parents pour «partager avec le public son parcours, son passage de chanteur de rap à comédien, les influences de ses choix artistiques et sa carrière dans le cinéma», à travers une communication sous le thème «De la rime à l’écran». 

Du côté de la place du 1er Novembre (ex-place Gueydon), à la cinématique, le programme matinal est entamé par la projection de «2G», un long métrage de Karim Sayad à 14h, suivi à 17h d’une série de courts-métrages, à savoir Daw, de Samir Ramdani, «Inconnu» de Ahmed Zitouni, Vritas de Thomas Castaing et, enfin, Abdelkader de Oumnia Hamader. Ainsi, le clap de fin de cet événement culturel annuel sera donné dans la soirée de ce dimanche, après la cérémonie de remise du prix «Bours de Zermani». 

Ce présent est lancé par les RCB cette année avec le rappeur Sofiane Zermani. Il a été créé pour récompenser «les auteurs de premier long métrage de fiction résidant en Algérie». La soirée sera clôturée par la projection du film kurde  Transient Happiness (Le bonheur transitoire) de Sina Muhammed. 

Ce dernier a obtenu récemment le prix de la meilleure actrice au Festival du film de Moscou, dans la capitale russe. 
 

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