Les responsables de l’association musicale Dar El Gharnatia de Koléa n'ont pas réussi à faire participer le célèbre musicologue tlemcénien Hadj Kacem ni l’orchestre canadien de musique andalouse à la seconde partie de la 13e édition de Koléandalous.
Cet événement se tiendra les 7 et 8 novembre prochain à la maison de la culture Dr Ahmed Aroua, de Koléa. Les raisons de ces absences pourraient être liées à un manque de moyens financiers, mais cela n'a pas été confirmé.
Le programme de cette seconde partie mettra en lumière plusieurs ensembles prestigieux. Parmi eux, l’orchestre régional de musique andalouse de la wilaya de Tipasa, l’ensemble El Fen el Najat de Mostaganem, et l’artiste Illoul Nawal, spécialisée dans la musique arabo-andalouse.
La grande nouveauté sera la participation de l’ensemble tunisien Elmaloufdjia de Monastir, composé de douze femmes et huit musiciens, sous la direction du maestro Mahmoud Frih. Ces artistes se succéderont sur scène pour animer deux soirées, proposant un véritable voyage musical au cœur des trois grandes écoles de musique andalouse.
Les familles mélomanes ne manqueront pas d’apprécier la diversité et la richesse des performances de ces trois écoles de la musique andalouse proposées par Dar El Gharnatia, d’autant que cette édition revêt une dimension symbolique.
En effet, Hadj Boualem Kherrous et son équipe ont souhaité marquer, à leur manière, le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Pour rappel, la première partie de la 13e édition de Koléandalous avait déjà eu lieu dans le cadre des célébrations du 62e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie.
Elle avait mis en avant des prestations de la chanteuse algérienne Maldini, ainsi que des performances des classes supérieure et moyenne de l’association Dar El Gharnatia. L’orchestre Ennahda d’Oran avait également participé à cet hommage musical.
Dar El Gharnatia a donc choisi deux moments historiques pour encadrer cette 13e édition de Koléandalous, plaçant ainsi la musique au service de la mémoire nationale et de la célébration de l’héritage andalou.