Passée la fête sans encombre majeur, la cérémonie inédite sur l’eau et au coeur de la ville de Paris a mobilisé un dispositif télés hors norme et inédit.
Les préposés à la mise en images, les responsables téchniques de l’Olympic Broadcasting Services (OBS, filliale du CIO) ont été confrontés à un défi de retransmission jamais connu en matière de télédiffusion d’une cérémonie d’ouverture s’agissant de faits d’images ciblés ou panoramiques.
Un responsable d’OBS avait déclaré, avant le début de cette immense procession doublé de douze tableaux artistiques et de chorégraphie sur les berges où avaient pris place des centaines de milliers de spactateurs : «Pour la première fois nous utilisons près de 120 caméras fixes (trois fois plus qu’à Tokyo 2021), huit drones, trois hélicoptères et 200 caméras mobiles grâce à des smartphones positionnés sur les bateaux. Chaque diffuseur peut ainsi suivre le bateau de son équipe. Pour s’assurer d’avoir la bonne retransmission, Orange nous a offert un réseau 5G spécial privé». Afin de filmer au mieux, OBS a fait construire quatre bateaux spécifiques et mis à l’eau de grands zodiacs bénéficiant chacun de trois caméras robotiques. Le responsable d’OBS assure que «ces caméras ont été reliées à des bras articulés car tous les bateaux des délégations ne sont pas de la même hauteur».
Une autre embarcation sera dédiée entièrement au décollage et à l’atterrissage des drones. Toute cette armada tient à l’importance et à l’architecture de l’événement dans la mesure où «couvrir des plans sur l’eau de 20 secondes est une chose, mais assurer une cérémonie de trois heures en est une autre. Il fallait s’imprégner de pouvoir produire des images de haute définition, stables, créatives et contrôlées». Défi relevé et pari gagné.