Zones industrielles à Bordj Bou Arréridj : 800 milliards pour l’aménagement

03/09/2022 mis à jour: 04:27
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Huit cent milliards de centimes ont été débloqués par les pouvoirs publics récemment destinés à l’aménagement des zones industrielles de mechta Fatima, dans la commune d’El Hamadia, à laquelle a été octroyée la somme de 600 milliards, et Remail, dans la commune de Ras El Oued, qui a bénéficié de 200 milliards, et qui s’étendent sur une superficie de plus de 500 hectares. 
 

Il s’agit de raccorder les deux sites aux réseaux d’électricité, du gaz, d’assainissement, d’éclairage public et de bitumage des routes. Les conditions indispensables pour les rendre attractifs aux investisseurs qui désirent contribuer à l’effort économique national en absorbant un tant soit peu le spectre du chômage, à l’instar de l’unité de fabrication d’hypochlorite de sodium, implantée en 2016 dans la zone de mechta Fatima et qui emploie 450 salariés. 
 

Un fleuron industriel qui, selon la direction de l’industrie, est entré en production en septembre 2021, et qui a déjà effectué sa première opération d’exportation deux mois plus tard, soit en novembre 2021. Le projet a pu voir le jour conformément au contenu du séminaire regroupant cinq wilaya, dont Bordj Bou Arréridj, tenu par l’ANIREF (Agence nationale d’intermediation et de la Régulation du Foncier) le 20 novembre 2011 à Béjaïa, sur la promotion de l’investissement, où il a été annoncé la création de 36 nouvelles zones industrielles à travers le territoire national à l’horizon 2016.

 L’équipe du projet chargée de la réalisation de cette unité  industrielle est composée d’experts de Malaisie, de Jordanie, d’Italie, d’Inde, de Turquie, du Japon et des États Unis. Un projet, aussi vital que stratégique, assure la production du chlore liquide destiné à l’exportation vers les pays voisins, et générera de substantielles entrées en devises pour le pays, d’autant réduira un tant soit peu le taux de chômage parmi les demandeurs d’emploi. Des études ont été lancées pour la réalisation d’autres unités complémentaires à ce projet, destinées notamment à approvisionner les unités industrielles locales en divers produits à l’exemple du gaz de chlore.

 Il ambitionne également, selon notre source, à la production des engrais dont le projet est en cours, autant il s’ouvre sur le processus de valorisation des matières premières très disponibles à travers le territoire national, ce qui ne manquera pas de multiplier les chances d’accès à l’emploi pour la main d’œuvre et d’encourager l’exploitation des ressources humaines et naturelles locales. En sus de la production de l’hypochlorite de sodium, ce projet et les entités qui lui seront annexées dans le futur, escompte produire 50 tonnes/jour de soude caustique et 25 tonnes/jour de d’acide hydrochlorique. 
 

Ces produits très sollicités par le secteur de l’industrie sont en particulier utilisés par les unités de production électrique, du papier, du savon. Par ailleurs, la concrétisation de ce projet permettra à l’Algérie de produire, pour la première fois, de l’hypochlorite de calcium, un produit, jusque là importé destiné à la stérilisation de l’eau dans les villes, villages et piscines. Le seuil de production de cette matière pourrait dépasser les 25 tonnes, allant jusqu’à 50 tonnes par jour.   

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