Le 12e Festival national de la chanson «chaâbi» a lancé, jeudi à Alger, un programme de formation artistique et pédagogique à l’adresse de 18 jeunes interprètes sélectionnés par un jury, et qui prendront part au concours du festival.
Accueillie à la villa Dar Abdeltif, cette formation, dispensée par de grands noms de la musique chaâbi et des académiciens et spécialiste de la poésie «melhoun», vise à inculquer aux jeunes candidats des notions de bases sur les textes et la poésie du «melhoun» et sur le «chaâbi», en plus de les familiariser avec la scène et ses impératifs, et à l’interaction avec le public, explique Mohamed Belarbi.
Ce formateur, chargé du volet pédagogique du festival, assure que ce type de master class, dispensé lors de précédentes éditions du festival, a déjà porté ses fruits en donnant de digne représentants de la relève de la chanson «chaâbi», qui ont assimilé l’histoire de ce genre et les secrets de ses textes en plus du rôle et de l’image du cheikh.
Lors de ces journées, les candidats retenus recevront des cours sur les différents genres musicaux algériens, la poésie du «melhoun», l’histoire du «chaâbi», et des cours techniques animés par les chanteurs et musiciens Kamel Aziz et Sidali Dris.
Le comité d’organisation du Festival national de la chanson «chaâbi» a, par ailleurs, annoncé la tenue de cette 12e édition du 6 au 9 avril prochain au palais de la culture Moufdi-Zakaria, une édition en hommage au regretté Aziouz Rais, diparu en décembre 2022. Le comité prévoit également la publication d’un «diwan» de poésie «melhoun» qui compte les textes les plus répandus chez les interprètes du «chaâbi» et qui sera mis à disposition des artistes et du public.