Les arrestations récentes de ressortissants américains, espagnols, et tchèques au Venezuela ont exacerbé les tensions diplomatiques entre Caracas et ces pays. Le gouvernement vénézuélien, dirigé par Nicolás Maduro, les accuse d'être impliqués dans un complot présumé visant à déstabiliser le pays, alléguant que des armes auraient été introduites depuis les États-Unis. Les autorités vénézuéliennes affirment que les détenus ont avoué, qualifiant leurs actions de «terrorisme touristique». Cependant, les gouvernements américain, espagnol, et tchèque demandent des informations supplémentaires et des clarifications concernant les charges, tandis que Washington, Madrid, et Prague démentent toute implication dans de telles activités.
Ces événements se produisent dans un contexte marqué par des tensions politiques internes au Venezuela, notamment autour des élections contestées de Maduro et des critiques internationales sur les violations des droits humains dans le pays. Un rapport des experts de l'ONU dénonce également des crimes contre l'humanité commis dans le cadre d'une répression systématique des opposants politiques au gouvernement vénézuélien.
Cette situation met en lumière les problèmes de gouvernance et les relations tendues du Venezuela avec plusieurs puissances occidentales, renforçant les critiques de la communauté internationale sur l'état de la démocratie et des droits humains sous le régime de Nicolás Maduro.