Face au Club constantinois, leader du championnat avant la 9e journée, la formation de l’Union de Khenchela, jouant à domicile, ayant enregistré la venue du technicien Cherif Hadjar, avait à cœur d’effacer les dernières contre-performances techniques enregistrées d’abord à domicile (MCA) et ensuite à Alger face au PAC soldée par une lourde défaite (0-4).
Il faut juste rappeler que la formation du CSC s’était présentée sur la pelouse du stade Hammam Ammar sans huit de ses titulaires et ce pour blessures, suspension et joueurs retenus en équipe nationale militaire. En effet, voulant prendre d’entrée un ascendant psychologique sur leur adversaire du jour, les Khenchelis se sont rués vers la cage du gardien Boussouf. Ce dernier, bien entouré de ses défenseurs, a réussi plusieurs sauvetages lors du premier half. Voulant certainement donner plus de percussion et de mordant à leurs lignes offensives, les deux techniciens, Hadjar et Madoui, avaient opéré des changements de joueurs.
Du côté du CSC, et dès sa rentrée, Benchâa a failli surprendre les locaux, en se présentant seul devant le gardien Litim, ratant de peu de mettre la balle au fond des filets. Tournant du match. Cette action a réveillé les coéquipiers de l’excellent meneur de jeu Momamed Reda Boumechra. Ce dernier, après avoir percuté la barre transversale suite à un coup franc exécuté magistralement, a, encore une fois, prouvé son génie en marquant, lors du temps additionnel, un but splendide, enchaînant un slalom de dribbles ponctué des 20 m par un pur bolide.
La balle est allée se loger en pleine lucarne, en coin sous la barre transversale de Boussouf, qui, en dépit de son plongeon spectaculaire, n’a rien pu faire. Du grand art ! Sur ce, l’arbitre Ibrir siffla la fin de la partie.