Urgences médicochirurgicales à l’EPH Okbi de Guelma : Prochaine ouverture d’un nouveau pavillon

31/03/2024 mis à jour: 04:50
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Le service est doté des meilleurs équipements (Photo: El Watan)

Le projet du nouveau pavillon des urgences médicochirurgicales de l’établissement public hospitalier (EPH) Hakim Okbi de la ville de Guelma est prêt à être réceptionné. Jeudi dernier, une équipe s’attelait à installer les écrans d’affichage dans le hall du pavillon flambant neuf. Même le registre des doléances n’a pas été oublié au comptoir du bureau de réception et d’information, avons-nous constaté sur place. 

À l’extérieur, un large panneau surplombant l’édifice identifiait clairement l’attribution de cette importante aile de l’EPH Okbi, attendue depuis de longues années. «Nous sommes dans la phase des dernières retouches. Je peux vous dire que l’ouverture est imminente. Nous sommes prêts à accueillir les malades et en finir définitivement avec la mauvaise prise en charge de nos patients dans l’ancien bloc de déchocage», a déclaré jeudi dernier, à El Watan, le Docteur Chiba, urgentiste de formation et directeur de la santé et de la population de la wilaya (DSP) de la wilaya. Accusant un important retard, puisque les travaux ont démarré au mois d’août 2014, la nouvelle structure sera opérationnelle incessamment et l’ancien bloc des urgences, datant des années 1980, sera probablement affecté à un autre service. «Je vous le concède, ce projet a pris un important retard. L’inscription remonte à l’année 2010. Les travaux ont connu plusieurs arrêts par manque de maturité du projet. L’impact fut négatif avec des réévaluations successives et une résiliation avec la première entreprise. Bien évidemment, le délai des travaux de 26 mois contractuels a été largement dépassé», a précisé le DSP.  

Et de conclure : «Ce pavillon des urgences est doté des meilleurs équipements médicaux notamment pour les blocs de chirurgie, de radiologie et le laboratoire. Le staff technico-médical sera transféré de l’ancien bloc vers le nouveau. Il atteindra probablement 90 à 100 personnes mises à disposition pour couvrir les besoins de ce bloc névralgique». Mieux vaut tard que jamais dirions-nous, le nouveau pavillon des urgences médicochirurgicales a une capacité de 36 lits, dont 24 lits techniques et de 12 lits en hospitalisation. 

À l’unique étage supérieur, accessible par un ascenseur, plusieurs chambres avec sanitaires, pouvant accueillir deux patients chacune, offrent des conditions de prise en charge optimales, avons-nous relevé lors d’une précédente visite d’El Watan. En clair, si l’on se réfère à la fiche technique, des blocs opératoires, des salles d’imagerie médicale, des salles de consultation, un laboratoire d’analyses, une salle de réanimation et d’observation sont prévus dans ce pavillon. 


L’Enact devra émettre un avis 

Notons également que cette ouverture est tributaire d’un avis favorable notifié par l’Entreprise nationale d’Agréage et de Contrôle technique (Enact). En clair, il est question de la visite «probablement aujourd’hui dimanche 31 mars» d’une équipe d’experts de cet opérateur historique du contrôle réglementaire de sécurité en Algérie à l’EPH Hakim Okbi pour une inspection réglementaire de sécurité des équipements installés au nouveau pavillon des urgences. «Cette ouverture se fera dans le strict respect  de la réglementation», tient à préciser le DSP de Guelma. Ainsi, ce nouveau service va certainement rompre avec l’image négative du vieux bloc.

 «Cependant, la ventilation des malades vers les services adéquats devra se faire dans les meilleurs délais pour éviter une occupation trop longue des lits, suivie d’une surcharge irrémédiable du pavillon. Ce qui nous ramènera à des situations inextricables déjà vécues dans le passé», tient à souligner un paramédical qui a souhaité garder l’anonymat, en se basant sur sa longue expérience au déchocage. 

Dans ce contexte bien précis, la ventilation des patients vers les autres services de l’hôpital est tributaire elle aussi d’un aménagement spécifique d’un couloir protégé entre les deux infrastructures, mais qui n’existe malheureusement pas.    
 

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