L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que plus de 625 000 enfants de la bande de Ghaza ne sont plus scolarisés depuis plus de huit mois, dont 300 000 élèves qui étaient inscrits dans les écoles de l’UNRWA avant le début de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne.
«Plus de 625 000 enfants de la bande de Ghaza ne sont plus scolarisés depuis plus de 8 mois, dont 300 000 élèves qui étaient inscrits dans les écoles de l’UNRWA avant le lancement de la guerre» contre le territoire, a écrit vendredi l’UNRWA, dans un message publié sur son compte X.
L’UNRWA a confirmé que «les déchets et les eaux usées s’accumulent encore dans toute la bande de Ghaza, tandis que les températures élevées et le manque d’eau potable contribuent à accélérer la propagation des maladies». «La puanteur à Ghaza est telle qu’on se sent immédiatement malade», a déclaré Sam Rose, directeur de la planification de l’UNRWA.
Dans un contexte connexe, ONU Femmes a averti qu’au moins 557 000 femmes dans la bande de Ghaza souffrent d’une grave insécurité alimentaire.
L’organisme des Nations unies a déclaré dans un communiqué: «La situation à Ghaza est particulièrement préoccupante pour les mères et les femmes adultes, qui donnent souvent la priorité à l’alimentation des autres aux dépens d’elles-mêmes, et sont confrontées à de plus grandes difficultés que les hommes pour obtenir de la nourriture, ce qui incite nombre d’entre elles à renoncer aux repas ou réduire leur part de nourriture afin de nourrir leurs enfants.»
Le communiqué ajoute : «L’insécurité alimentaire et la malnutrition sont répandues à Ghaza, en particulier parmi les femmes et les enfants.» Le dernier rapport de l’IPC indique que «le risque de famine demeure dans la bande de Ghaza tant que le conflit se poursuit et que l’accès humanitaire reste restreint».
Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza qui a fait plus de 124 000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants.