Soixante-dix doctorants provenant de différentes universités algériennes participent, depuis dimanche, à une formation organisée dans le cadre de l’école d’hiver des logiciels libres «Linux», tenue à l’université Oran 1 Ahmed Ben Bella.
Cet événement initié par le Comité national des logiciels libres et ouverts, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’inscrit dans une stratégie visant à promouvoir l’usage des logiciels libres dans les institutions académiques et de recherche.
Selon Aïbaïch Issa, président du comité organisateur, cette initiative cherche à sensibiliser les doctorants sur l’importance de l’utilisation de logiciels libres et avancés pour moderniser les pratiques universitaires.
Ces outils se distinguent par leurs licences ouvertes, offrant une liberté totale d’utilisation, de distribution et de modification, sans coût ni dépendance vis-à-vis des développeurs.
Ce passage aux logiciels libres constitue une étape importante pour renforcer l’autonomie et l’innovation au sein des travaux de recherche. Le recteur de l’Université Oran 1, le professeur Amine Abdelmalek, a souligné que cette formation ouverte à des doctorants issus de divers domaines scientifiques et humanistes reflète les efforts du ministère et de l’Etat pour asseoir une maîtrise des technologies modernes. Ces technologies englobent la numérisation, l’intelligence artificielle et la cybersécurité, des secteurs cruciaux pour l’avenir scientifique et économique du pays.
Le wali d’Oran, Samir Chibani, a pour sa part évoqué le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a souligné que l’année 2027 sera déterminante pour l’Algérie avec l’aboutissement du processus de numérisation dans tous les secteurs.
Le wali a salué les initiatives des jeunes universitaires qui, par leurs projets novateurs, accompagnent cette dynamique de modernisation. Pendant cinq jours, les doctorants suivront un programme de formation intensif incluant une initiation au système «Linux», des outils de rédaction et de développement en logiciels libres, ainsi que les bases de la gestion des systèmes informatiques et des réseaux.
Cet événement entend non seulement renforcer les compétences techniques des participants, mais également promouvoir une culture universitaire axée sur l’ouverture et la souveraineté numérique.