Union nationale des parents d’élèves : L’appel du président

22/04/2024 mis à jour: 13:52
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Le président de l’Union nationale des parents d’élèves (UNPE) a réitéré, samedi à partir de Blida, son appel aux autorités concernées pour booster les travaux concernant la réalisation d’établissements scolaires au niveau des nouvelles cités à forte concentration d’habitants. 

«Dans les nouvelles villes, comme Sidi Abdellah et Bouinan, les classes sont surchargées puisque la plupart des écoles, CEM et lycées sont encore en construction. Le peu qui y existe n’arrive plus à satisfaire la forte demande des élèves», a-t-il déclaré en marge d’une journée de formation (relation parent d’élève-école) au profit des bureaux de l’UNPE du centre du pays. 

«Certes, le programme de construction d’établissements scolaires dans les nouvelles villes à forte concentration d’habitants est inscrit par les pouvoirs publics.

 Mais leur réalisation peut durer jusqu’à quatre années vu les lentes procédures liées au code du marché, à commencer par les avis d’appels d’offres, le choix du bureau d’études et des entreprises réalisatrices, la durée de la réalisation en elle-même… Tout cela prend beaucoup de temps, et ce, au détriment des élèves et de la qualité de l’enseignement vu la surcharge des classes. Dans ce sens, je lance un appel aux walis de veiller sur cela et booster les travaux pour que la disponibilité des établissements scolaires soit dans les plus brefs délais», a-t-il insisté. 

Pour le président de l’UNPE, la norme pour ce qui est du taux d’occupation des classes à l’échelle nationale est acceptable, puisque la surcharge est signalée, surtout dans les nouvelles cités, avec parfois jusqu’à une cinquantaine d’élèves par classe, au moment où des classes ne contiennent qu’une dizaine d’élèves seulement dans des endroits ne contenant pas de HLM et de tours. 

Dans ce sens, il cite l’exemple des trois académies d’Alger. «A Alger Ouest et Est, la situation est plus ou moins inquiétante à cause des nouveaux et très nombreux logements qui y sont construits ces dernières années, mais à Alger-Centre, le phénomène de la surcharge n’existe pas, car beaucoup de familles et des jeunes couples du centre de la capitale habitent dans les villes nouvelles, à l’instar de Sidi Abdellah…»

 Notre interlocuteur cite, aussi, des nouvelles wilayas du Sud, où le taux d’occupation des classes est très faible. «A Beni Abbès, j’ai vu des classes avec seulement neuf élèves, la Suède quoi !», a-t-il remarqué. La disparité entre écoles et régions est donc flagrante…
 

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