Ce soir, à 20 heures, plus précisément, l’Equipe nationale dispute un match important contre la Guinée, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026.
En effet, après les deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2026, l’Algérie compte 6 points, 3 de plus que son rival (la Guinée) qui accuse 3 points de retard sur les Verts, à l’aube de la 3e journée du groupe. Cette belle moisson (6 points en 2 matchs) est l’œuvre de l’ancien sélectionneur national Djamel Belmadi et des joueurs qu’il a alignés lors des deux précédentes journées. Le nouveau sélectionneur, Vladimir Petkovic, qui a remplacé Djamel Belmadi, a réussi son premier examen de passage lors du tournoi international d’Alger que l’ Algérie a remporté haut la main. Il faut avouer qu’il y a eu des turbulences durant la préparation du match de la 3e journée. Des parties ont ouvertement cherché à déstabiliser l’ancien sélectionneur de la Turquie au motif que des cadres n’ont pas été retenus pour les deux matchs de juin 2024.
À présent, il n’y a pas de place au doute. La victoire est impérative pour se mettre à l’abri d’un éventuel retour en force de la Guinée. Le coach bosnien , Vladimir Petkovic, mise beaucoup sur le talent des attaquants qu’il a convoqués pour les deux matchs du mois de juin. Les Verts ont laissé une bonne impression au tournoi d’Alger qu’ils ont remporté avec brio.
Chahuté à cause de la non-convocation de quelques joueurs pour les matchs face à la Guinée (6 juin) et l’Ouganda (10 juin), le sélectionneur s’est réfugié dans le silence et la concentration. La réponse viendra du terrain et sera donnée par les joueurs. Ceux qui ont poussé des cris d’Orphée juste après la publication de la liste retenue pour les deux matches de juin 2026, dans laquelle ne figurent pas leurs joueurs préférés, attendent au tournant Vladimir Petkovic dont le seul tord est de vouloir repartir sur de nouvelles bases. Lui, le changement ne lui fait pas peur.
Ce n’est malheureusement pas le cas de ceux qui plaident en faveur du statu quo. Ce n’est pas la tasse de thé du nouveau sélectionneur qui semble décidé à ne céder aucun pouce de ses prérogatives, quitte à se mettre à dos tous les «sélectionneurs en herbe».