Situé à Bab Dzaïr, à proximité des services de l’état civil de l’APC de Blida, le projet relatif à la construction de la maison de la culture de la wilaya de Blida est à l’abandon depuis presque 20 ans.
Initié par le ministère de la Culture de l’époque, ce projet a été annulé pour faute de financement suffisant, entre autres, laissant une bâtisse semi-finie face aux aléas du temps.
Selon l’étude initiale, l’infrastructure en question devait abriter une bibliothèque de 5 étages, un musée et un grand théâtre de 800 places. Mais après de multiples modifications, le projet, devait contenir, avant son abandon définitif, une grande salle polyvalente faisant fonction d’espace pour les activés musicales et de conservatoire, une salle d’exposition et un autre espace dédié aux livres. Malheureusement, le projet est tombé à l’eau... et l’édifice semi-fini n’est rattaché à aucune de tutelle !
Au lieu de le laisser tomber en ruine, ne servant à rien alors que son espace est très vaste, en superficie et hauteur, il serait intéressant que l’édifice en question soit octroyé au Croissant-Rouge algérien, une institution humanitaire et de bienfaisance ayant un siège précaire. Aussi, le siège qu’elle occupe, une aile relevant de la mosquée El Badr, à Bab Essebt, est exigu et vétuste au vu de ses missions qui nécessitent beaucoup d’espace.
«Avoir la bâtisse semi-finie de Bab Dzair serait l’idéal. Non seulement elle est vaste, mais elle est aussi située non loin de la Protection civile, d’un commissariat, de deux institutions avec qui l’on travaille pour aider les SDF par exemple. En plus, elle a plus de visibilité», constate un élément du CRA de la wilaya, en se permettant de lancer un appel au wali de Blida et à la présidente nationale du CRA pour étudier sa proposition.
Notre interlocuteur ajoute : «Les missions du CRA sont nombreuses. Je propose l’ouverture d’ateliers de couture, par exemple, pour les femmes démunies afin de leur apprendre un métier avec lequel elles pourront subvenir à leurs besoins.
Un restaurant permanent pour les passagers démunis, des formations en secourisme, avec plusieurs niveaux... des opérations régulières de don du sang en collaboration avec le centre de transfusion sanguine... et tout cela exige beaucoup d’espace. J’espère que ma proposition sera partagée par les autorités compétentes.»