Les anciens bacheliers n’ayant pas eu l’occasion de s’inscrire à l’université ou terminer leur cursus, pour une raison ou une autre peuvent poursuivre des études supérieures à l’Université de la formation continue (UFC).
«Contrairement à l’université classique qui n’accepte que les nouveaux bacheliers, soit ceux relevant des sessions 2022/2023, l’inscription à l’UFC est possible même pour les détenteurs d’un baccalauréat 1962 ! Bref, peu importe l’année. L’essentiel est d’avoir le bac», explique un responsable de l’UFC de Blida.
Pour la rentrée universitaire 2023/2024, l’université de la formation continue de la wilaya de Blida, ayant son siège à l’enceinte de l’université Saad Dahleb (Blida 1), offre deux formations académiques à distance, pour ce qui est de la licence et trois spécialités en classe master.
Pour la licence, l’UFC propose la comptabilité et la finance ainsi que les sciences juridiques. Concernant le master, la même université prévoit des formations en comptabilité, en gestion publique et en droit des affaires.
Par contre, l’UFC d’Alger a deux spécialités en plus. Il s’agit des sciences de l’information et de la communication et anglais technique. «La période des prescriptions a eu lieu du 6 au 20 juillet dernier, alors que la confirmation des inscriptions est programmée du 3 au 28 septembre», ajoute notre interlocuteur.
Par ailleurs, ceux qui n’ont pas eu la chance de se préinscrire au mois de juillet espèrent que leur inscription au mois en cours soit acceptée. «On attend juste le feu vert de notre tutelle pour pouvoir valider l’inscription des non préinscrits», insiste-t-on.
Les responsables de l’UFC de Blida mettent un numéro de téléphone à la disposition de toute personne à la recherche de plus de détails : 025 27 26 90 ou l’e-mail suivant : [email protected] Au mois de mars dernier, une convention de coopération et de partenariat a été signée entre la direction générale de l’Administration pénitentiaire et l’Université de la formation continue (UFC), pour promouvoir l’enseignement et garantir une formation continue au profit des détenus et leur permettre de poursuivre leurs études en licence et master, avait rapporté l’APS.
En effet, 1169 détenus de différentes régions du pays étaient concernés par les études en licence et 40 autres détenus en master (les deux à distance).
Des responsables avaient expliqué que cette convention «permettra aux détenus inscrits l’accès à la plateforme numérique de l’UFC pour suivre les cours et les activités via le réseau interne de la direction générale de l’Administration pénitentiaire, supervisés par des cadres et des représentants de l’UFC».