Le président de l’UEFA, Aleksandr Ceferin, connaît-il sa géographie ? Pas sûr, à la lecture des propos qu’il a tenus sur «une volonté de l’Arabie Saoudite de participer à la Ligue des champions européenne». Sa réponse a été ferme et cinglante, «seuls les clubs européens peuvent participer à la Ligue des champions, la Ligue Europa ou la Ligue Europa conférence».
Alors comment peut-il expliquer la présence de clubs israéliens dans toutes les compétitions organisées sous l’égide de sa Confédération européenne alors qu’ils n’appartiennent pas à la zone européenne. Sa réponse qu’il a voulue ferme et sans concession atteste qu’il jongle avec la géographie, la politique et le football, au gré d’un sentiment anti tout ce qui n’est pas européen. Les clubs israéliens ne sont pas européens, cela ne fait rien, il s’en accommode.
Après, lui et ses semblables structurés au sein des instances sportives mondiales viennent chanter la séparation du sport de la politique. L’UEFA et la FIFA accueillent la sélection et les clubs israéliens dans leurs compétitions.
Aleksander Ceferin a, de nouveau, martelé que les compétitions de la confédération qu’il dirige ne sont ouvertes qu’aux clubs européens. Pourquoi alors ne ferme-t-il pas la porte aux clubs israéliens qui participent régulièrement à celles que l’UEFA organise ?
Ses propos sur une éventuelle participation de clubs d’Arabie Saoudite aux joutes de l’UEFA contredisent la réalité du terrain. Ne ferait-il pas mieux de renvoyer les clubs israéliens vers la Confédération asiatique de football (AFC) ? Il n’osera jamais le faire. Parce que lui et ses semblables font de la politique dans le sport.