Donald Trump est actuellement critiqué par les conservateurs pour avoir ajusté sa position sur l'avortement, un sujet clé de l'élection présidentielle américaine. Bien qu'il se vante souvent d'avoir contribué à l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade en nommant des juges conservateurs à la Cour suprême, il semble aujourd'hui modérer son discours pour plaire à une plus large audience, y compris en se présentant comme un défenseur des "droits reproductifs".
Cette ambiguïté a irrité le mouvement anti-avortement, dont une partie de l'électorat conservateur considère que Trump abandonne les principes "pro-vie". Par exemple, le magazine conservateur *National Review* a vivement critiqué ses récents propos, tandis que d'autres figures conservatrices, comme Jeremy Boreing, ont exprimé leur frustration face à ce qu'ils perçoivent comme un manque de cohérence philosophique.
En cherchant à éviter une position tranchée, notamment en ne soutenant pas une interdiction nationale de l'avortement, Trump semble vouloir ménager à la fois les partisans et les opposants à l'IVG. Cependant, cette stratégie pourrait lui aliéner une partie de son électorat conservateur tout en ne convaincant pas ceux qui sont "pro-choix".