La quatrième étape du Tour de France, aujourd’hui au départ de Dax, se terminera pour la première fois de l’histoire sur le circuit automobile de Nogaro où les sprinteurs devraient s’expliquer après 181,8 km de course.
«C’est encore une étape pour les sprinteurs avec la particularité, et ça nous arrive très rarement d’arriver sur un autodrome. Pour les coureurs, ça va être une perte de repères parce que il n’y a rien autour de la route», explique Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle, à l’AFP. «On fait à peu près 2 kilomètres et demi sur l’autodrome. Et ça ne va pas être si simple. Il y a des grandes courbes avant d’arriver à la ligne droite finale de 800 mètres en faux-plat montant», ajoute-t-il.
Après le départ de Dax, ville étape pour la septième fois, le peloton cheminera sur les reliefs du Gers. Mais avec une seule bosse répertoriée, la côte de Dému (2 km à 3,5%) classée en quatrième catégorie, il n’y a pas de quoi inquiéter les sprinteurs. Les coureurs passeront par Narrosse, devant la statue érigée en l’honneur d’André Darrigade, «le lévrier des Landes», vainqueur de 22 étapes sur le Tour de France et qui devrait être présent au départ à Dax, à 94 ans.
Inauguré en 1960 le circuit de Nogaro a accueilli deux Grands Prix de France de moto dans les années 1980 et aussi deux courses cyclistes, le Critérium des As remporté par Eddy Merckx en 1974 et la Route du Sud en 2017. Nogaro, qui porte le nom du pilote gersois Paul Armagnac mort en course en 1962 lors des 1000 km de Paris, fut le premier circuit automobile français permanent. Départ de Dax à 13h10 (lancé à 13h20), arrivée à Nogaro à 17h22 (horaire calculé à 45 km/h de moyenne).