Jeudi dernier, à l’hôtel Renaissance, sur le plateau de Lalla Setti de Tlemcen, a eu lieu une journée d’étude ayant pour thème «les drogues et les psychotropes, réalité et défi, mesures préventives et thérapeutiques», organisée par l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie et le centre de recherches juridiques et judiciaires, en collaboration avec la wilaya de Tlemcen.
Une rencontre présidée par le secrétaire général du ministère de la justice et à laquelle ont participé des magistrats, des responsables locaux, médecins spécialistes, des éléments de la protection civile et des représentants de la direction des affaires religieuses et de la société civile.
Cette journée a permis d’examiner les différents facteurs d’addiction aux substances hallucinogènes et comprimés psychotropes, les facteurs socio-économiques entraînant la consommation de drogue et l’impact de l’addiction sur la santé et la psychologie de l’individu, ainsi que les moyens de prévention et de lutte efficaces. Une initiative opportune devant le phénomène de propagation des drogues et des comprimés psychotropes et ses répercussions sur l’individu dans notre société.
Les statistiques sont inquiétantes : plus de 400 cas de décès par overdose sont enregistrés annuellement en Algérie. «L’addiction à la drogue et aux comprimés psychotropes est considéré comme une victime et un patient qu’il faut soigner dans des centres spécialisés».
Les différents intervenants ont évoqué la nouvelle loi 23/ 05 portant sur la prévention contre la drogue et les psychotropes et la répression de leur utilisation et commerce illégaux, qui a octroyé plus de prérogatives à l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie.
Un constat amer : de l’avis même du directeur général de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie «le taux de la consommation des psychotropes est en nette progression (…), mais l’Algérie fournit des efforts colossaux pour combattre tous types de drogues et ce, grâce à une stratégie nationale…»
Bien évidemment, les médias, les familles, les cellules d’écoute, les mosquées, les centres culturels, la société civile pour ont été appelés à contribution pour leur rôle de sensibilisation quant à ces fléaux et de la loi précitée promulguée pour la prévention…