Dans un communiqué en date du 23 janvier dernier, le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (SNAPEP) a dénoncé l’absence de protocole sanitaire dans les établissements scolaires, notamment ceux des zones d’ombre, «le manque des moyens pédagogiques, des équipements comme les chauffages et l’inexistence des agents de nettoyage», entre autres.
Le document interpelle, également, leur tutelle, à savoir la direction de l’éducation, sur les agressions dont sont victimes les enseignants sur leurs lieux de travail par les parents d’élèves.
En fait, les revendications des syndicalistes sont nombreuses et sont d’ordre professionnel. «Contrairement à toute pédagogie, nous sommes chargés de la surveillance pendant la récréation et dans les cantines, ce n’est pas notre métier. Les salaires ne sont pas perçus régulièrement et les différentes primes, dont celle du rendement, n’ont pas été versées», expliquent-ils avant d’ajouter : «Le dossier de l’expérience professionnelle est curieusement toujours en suspens.»
Ce qui attise davantage leur colère, c’est l’indifférence de leur hiérarchie, se désolant du fait qu’à leurs dires, «la direction de l’éducation ferme la porte à tout dialogue».
Pour se faire entendre, comme ils le disent, les syndicalistes décident d’entamer une campagne de protestation caractérisée par une journée d’arrêt de travail avec un rassemblement au niveau du siège de la wilaya.