Trente-deux puits artésiens de la wilaya de Tipasa ont bénéficié dernièrement d’opérations de réhabilitation et d’équipements en vue de leur exploitation au profit d’une population de plus de 73 000 âmes réparties sur 14 communes, a-t-on appris, samedi, auprès des services de la wilaya.
L’opération s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’alimentation des citoyens en eau, a ajouté la même source, notant que la commission de wilaya créée à cet effet a recensé 32 puits artésiens à l’arrêt et non inexploités en raison de problèmes techniques, avant le lancement de leur réhabilitation en janvier 2024 en vue de leur ré-exploitation durant la saison estivale. La même source a souligné la ré-exploitation progressive des puits artésiens, avant le parachèvement de cette opération à la fin du mois courant, en permettant la mobilisation de 11 000 m3 d’eau/jour au profit de plus de 73 000 âmes, dont une majorité résidant dans des zones reculées et montagneuses.
Cette opération a mobilisé une enveloppe globale de près de 50 millions de dinars, destinée à l’acquisition de 40 pompes et la réalisation d’études techniques confiées à l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), selon la même source. Toujours au titre des efforts de renforcement de l’alimentation en eau potable (AEP), la même source a cité le projet de transfert des eaux du barrage Kef Eddir, à l’extrême ouest de Tipasa, déjà entré en exploitation au profit de 10 communes de l’ouest de la wilaya, situées sur l’axe Damous-Cherchell. Il s’agit en l’occurrence de l’alimentation des communes de Damous, Beni Milek, El Arhat, Gouraya, Aghbal, Messelmoune, Hajeret Ennos, Sidi Semiane, Sidi Ghiles et Cherchell et, dans les prochains jours, du chef-lieu de la commune de Tipasa.
La même source a fait part de 850 autorisations de forage de puits agricoles accordées par la commission de wilaya chargée de cette opération, avec possibilité d’exploitation de ces puits à des fins domestiques en cas de nécessité. Néanmoins, les services de la wilaya ont tenu à rassuré qu’«il s’agit juste d’une mesure préventive, car les projets réceptionnés ou en cours de l’être par le secteur sont de nature à couvrir les besoins de la wilaya en eau potable».