Le séminaire national intitulé «Gara Djebilet : renforcer les capacités des jeunes en formation et en recherche scientifique» s’est ouvert vendredi à Tindouf, réunissant plus de 150 participants, parmi lesquels de jeunes étudiants, des experts et des universitaires de tout le pays.
Organisée par le CSJ avec l’appui du groupe Sonarem, cette rencontre, étalée sur deux jours, ambitionne de mettre en lumière les perspectives qu’offre la mine de Gara Djebilet. Anis Aïlloul, vice-président du CSJ, a expliqué que cet événement s’inscrit dans le cadre du programme national visant à renforcer les compétences des jeunes dans des domaines variés, en lien avec l’exploitation de cette ressource minière stratégique.
Ce projet est perçu comme un moteur pour l'économie nationale, offrant des opportunités d’emploi, de sous-traitance et de création de start-up, particulièrement dans la région de Tindouf. Selon Seifeddine Radjaï, président de la commission de l’éducation et de la recherche scientifique au CSJ, la réalisation de Gara Djebilet, devenue une réalité grâce à une volonté politique forte, nécessitera une main-d’œuvre spécialisée représentant plus de 52%, ce qui exige une adaptation des formations universitaires et techniques en conséquence.
Mustapha Dahou, wali de Tindouf, a inauguré le séminaire en soulignant son importance pour favoriser la concertation entre jeunes venus de différentes régions, leur permettre d’échanger et de découvrir les opportunités d’investissement qu’offre ce projet à court, moyen et long terme. Une visite au village de Hassi Mounir, à environ 200 km du chef-lieu, a été programmée pour mettre en avant les richesses économiques et touristiques de la région.
Ce séminaire bénéficie de l’encadrement de cadres de Sonarem ainsi que de responsables du secteur de l’énergie et des mines, d’instituts professionnels et de clubs scientifiques. Une séance de dialogue de haut niveau est prévue lors de la dernière journée, avant la présentation des recommandations et de la déclaration finale.