Une projection d’étude commandée par la DUAC et faite par un bureau public local (L’URBATIA) à propos de l’aménagement d’une ville nouvelle sur le site dit «Mecharef», à quelques encablures à la sortie ouest de Tiaret, via la nationale 14, un territoire situé à équidistance entre Tiaret, Mellakou et Tagdempt, a été au centre d’un débat, pour l’heure restreint, en marge de la dernière session de l’APW, consacrée au dossier des PTIC.
«Un pôle urbain comptant près de 65.000 unités tout type d’habitat confondu s’étalant sur 1504 hectares de terres incultes et rocailleuses dont 950 hectares relèvent des biens de l’état», a expliqué en propos liminaire le directeur de l’urbanisme et de l’aménagement de Tiaret. L’URBATIA, par la voix de son directeur, Djillali Senoussi, a proposé en marge de cette session une première variante.
L’étude initiée par la DUAC, pour intéressante qu’elle soit, soulève pour autant beaucoup de questions légitimes, d’ordres techniques voire financiers, mais «le futur de Tiaret passe, irrémédiablement, par des projections futuristes, notamment en matière d’habitat et d’équipements publics, quand on connait les couacs nés à la suite d’injections d’ensembles mobiliers urbains, notamment au niveau du chef-lieu de wilaya ces vingt dernières années», avaient déjà prévenus des cadres en aparté ou en marge de sessions consacrées à l’étude du dossier habitat et urbanisme à l’APW le 28 septembre 2022.
Cela intervient dans un contexte local marqué par une dégradation structurelle du vieux bâti et des extensions anarchiques aux contours des nouvelles ZHUN ainsi que sur certains sites d’habitat.
Cela intervient aussi alors que la région en dépit des faibles quotas sur le logement social est concernée par plusieurs projets de réalisation d’équipements immobiliers dans le cadre du promotionnel libre, aidé ou dans ce qui est admis comme étant la promotion immobilière privée qui a pris de l’ampleur.
Un parc de plusieurs milliers d’unités sont en cours mais ne voilà-t-il pas que se pose en filigrane le problème du foncier, urbain notamment. Indubitablement, c’est le cadre de vie plutôt disparate qui pose problème d’autant que l’actuelle ville, Tiaret, qui s’étale sur plus de 2000 km2, étouffe et a besoin de s’aérer, d’où l’idée d’aménager ce nouveau pôle urbain qui n’épousera certainement pas les contours de celui de la nouvelle ville à Zmala juchée sur une colline abrupte et dont il sera difficile d’aménager car beaucoup de techniciens trouvent que ces sites ont été jugés à une certaine époque, «inconstructible»
Une nouvelle ville sous-entend la création et aménagements d’espaces communautaires, freiner l’urbanisation anarchique et améliorer la circulation entre autres.