Tiaret : Une caravane au chevet des enfants atteints d’incapacité motrice

05/05/2022 mis à jour: 16:16
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Cette caravane a débuté il y a un mois à Mascara avant de poursuivre jusqu’à Tiaret en passant par d’autres villes et villages

Une quinzaine d’enfants atteints d’incapacité motrice cérébrale sur les 200 recensés au niveau de Tiaret font l’objet d’un suivi par une équipe pluridisciplinaire à l’aune d’une caravane nationale sanitaire initiée par le bureau national en collaboration avec les ministères de la Santé, la Jeunesse et des Sports, le Dr Mouggar spécialiste en orthopédie ainsi que certains walis et DSP qui ont prêté aide et assistance à cette frange de la population. 

Cette caravane, faut-il le préciser, a débuté la veille du Ramadhan à l’hôpital Meslem Tayeb de la wilaya de Mascara avant de se poursuivre jusqu’à Tiaret en passant par d’autres villes et villages. Si certains jeunes patients n’ont besoin que de rééducation fonctionnelle dans des centres qui n’existent presque pas -- excepté celui privé de Bordj Bou Arreridj --, d’autres ont eu droit à l’injection de toxine que de rares parents se le permettent vu sa cherté dans le privé. 

L’acte opératoire n’est au final dispensé qu’à certains enfants que les spécialistes jugent aptes à la guérison. Inutile de décrire la joie, imperceptible de beaucoup de familles adhérentes à l’association Amel El Hayet d’aide aux enfants atteints d’IMC. La mère de B. Khaled, un jeune enfant de 10 ans est contente à l’idée qu’un jour son enfant puisse s’auto-dépendre et retrouver le sourire comme bon nombre de ses pairs. Tayeb S., depuis Sougueur, a retrouvé le sourire tout aussi à l’idée que sa jeune fille puisse de nouveau pouvoir marcher. Ce n’est malheureusement pas le cas pour d’autres malades que l’association, à travers ses bureaux déconcentrés au nouveau des wilayates, tente de combler. Tiaret retenue au titre des wilayas concernée par la caravane, n’a pas eu d’échos de la part des responsables locaux concernés. 

Quoiqu’il en soit, «le rêve de voir s’ériger un centre de rééducation fonctionnelle à Tiaret pourrait devenir une réalité si les pouvoirs publics daignent accompagner l’association locale dans sa quête d’aménager et d’équiper un grand espace jusqu’à l’heure mis à notre disposition par la Direction de la jeunesse et des sports». 

C’est ce qu’a dit en substance Dr Bendounane, présidente du bureau de Tiaret. «Nous espérons entrevoir de belles perspectives quand on décèle cette volonté affichée de la présidence de la République d’inscrire désormais certaines préoccupations de ces enfants aux besoins spécifiques et de leurs parents pour leur offrir une assistance inespérée», ajoute-t-elle. 

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