En marge de sa visite dans la commune de Nadhora, 70 km à l’est de Tiaret, le chef de l’exécutif a été stupéfait d’entendre que «le projet de réalisation d’un groupe scolaire de six classes se concrétise sans un dossier de base technique» puisque «l’organisme de contrôle et de suivi, le centre technique de construction CTC n’ayant pas été associé à cette opération», a-t-on relevé alors que le wali Ali Bouguera engageait une discussion avec les responsables techniques de l’APC et même de celui de la subdivision concerné.
Une situation qui dénote le peu de scrupule qu’ont certains dans la conduite de certains projets d’équipements publics à Tiaret. Courroucé par une telle démarche, le premier responsable a instruit aussitôt la cheffe de daïra de Mahdia «d’engager une expertise non sans situer les responsabilités» dans ce qui est apparu comme un scandale.
La couleuvre est d’autant plus difficile à avaler qu’à côté «une cantine est réalisée suivant les procédures d’usage c’est-à-dire avec les instruments d’urbanisme». Un grave précédant qui soulève d’autres en entendant Ali Bouguerra en marge des assises de l’agriculture évoquer «de graves déviations dans les procédures administratives liées au foncier à Ain Dheb».