Tiaret : Les souscripteurs AADL2 ne décolèrent pas

08/02/2023 mis à jour: 17:47
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Dans une énième protestation pacifique devant le siège de la direction régionale qu’au niveau du siège de la wilaya,  les souscripteurs au programme 2013 dit  AADL2 – Tiaret ne décolèrent pas depuis que beaucoup d’entre-eux se sont vus affecter loin de leurs choix. Pour certains à près de 250 km de leurs lieux de résidence vers la lointaine localité de Ksar Chellala, une localité promu pourtant  wilaya déléguée.  Certains souscripteurs viennent de Takhemaret, Sougueur ou Rahouia pour certains. Beaucoup résident au niveau du chef-lieu de wilaya, Tiaret ou ils sont nés  et dans laquelle ils ont leurs attaches.  Une action pour laquelle ils tentent d’interpeller les pouvoirs publics locaux, notamment le wali et  surtout du ministre de l’Habitat pour  «mettre fin à la  hogra». Certains protestataires y voient même  «une déportation»  pour des gens natifs de Tiaret où ils résident, travaillent et dans laquelle leurs enfants étudient nonobstant l’attache affective qu’ils ont pour leur lieu de résidence par rapport aux quatre choix proposés initialement. Dans des prises de paroles devant des médias locaux certains évoquent «l’introduction de l’attestation de résidence pour attester de leurs situations socio-professionnelles loin de baigner dans la quiétude après ce grave impair nonobstant le fait qu’ils attendent l’issue depuis une dizaine d’années». Dans cette action pacifique mais empreinte de colère, les souscripteurs font savoir que «l’actuel ministre qui était directeur général d’AADL est au courant de ce quota de 1063 unités attribué à la wilaya de Tiaret en tenant compte de la demande établie selon le critère lié principalement au choix» et par «rapport au dossier de Ksar Chellala». Il est vrai que l’avènement de lotissements sociaux à Ksar Chellala, 120 km à l’extrême-est de Tiaret a vu beaucoup de souscripteurs de cette région se désister, mais cela  «ne devrait pas pénaliser les souscripteurs pour faire les frais de cette gestion», renchérissent les protestataires, pancartes aux mains pour crier des slogans pleins de dépit. D’autres évoquent des situations équivoques qui auraient amené des représentants à les lâcher au profit d’intérêts étroits. A voir. Quand bien même selon une source, «le problème des affectations proviendrait de la tutelle». En tout état de cause, les protestataires tentent de proposer des solutions à exploiter, éventuellement, afin de ne léser personne et  espèrent voir les hautes autorités mener une mission d’enquête pour situer les responsabilités et rétablir vite les souscripteurs dans leurs droits légitimes. Nous aurions souhaité quelques clarifications de la part du directeur, mais celui ne daignait pas répondre au téléphone.

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