Hier, en fin d’après-midi, le wali de Tiaret, Ali Bouguerra, accompagné de toutes les autorités locales, civiles et militaires, est venu dans la salle des délibérations de l’APW pour à la fois écouter les préoccupations de certains représentants de quartier et pour annoncer aux représentants de la presse quelques décisions à même de répondre aux doléances des habitants portant sur la disponibilité de l’eau.
Après avoir écouté des représentants de quartier, le chef de l’exécutif a informé l’auditoire que «la question de l’accès à l’eau est une priorité pour les dirigeants du pays, dont le président de la république, Abdelmadjid Tebboune. Les autorités locales ne sont pas restées les bras croisés». Le wali a annoncé avoir «réduit les délais d’achèvement des travaux de forage de puits depuis Chott Echergui sur 42 kilomètres et devant permettre de recevoir 10 000 m3/jour».
«Les cinq entreprises de réalisation avaient souscrit à l’idée de réduire les délais à deux mois puisque les travaux ont progressé pour atteindre jusqu’à hier, samedi, 17 kilomètres sur 42», a-t-il soutenu, avant d’ajouter qu’«un calendrier a été établi avec les entreprises de ce projet».
Et de citer un autre projet lancé dans l’urgence. «Il s’agit, dira-t-il, de l’entame des travaux de quatre autres forages depuis Aïn Dzarit et Si Abdelghani alors que cette eau était destinée à la zone industrielle de Aïn Bouchekif.»
Le wali, qui expliquait la donne en matière de citernage pour quatre communes, à savoir Mechraa-Sfa, Rahouia, Mahdia et surtout Tiaret, a évoqué «la mobilisation à partir de plusieurs wilayas d’Algérie d’une flotte de 82 camions-citernes totalisant quelque 820 m3/jour», fait part de «l’atteinte de 9 jeunes enfants après avoir consommé de l’eau impropre» et détaillé des projets à moyen et long terme.
Cela intervient dans un contexte où le principal pourvoyeur du précieux liquide, le barrage Bekhedda, a cessé d’en produire depuis Mechraa-Sfa, il y a moins d’un mois.