Cela fait plus d’une année que l’Assemblée populaire communale de Rahouia, à 40 km au nord de Tiaret, vit une crise aigüe qui a impacté négativement la vie communautaire dans cette paisible ville de 30 000 âmes.
A majorité politique MSP, l’assemblée est entrée dans une phase de turbulence qui l’a fait diviser en deux clans distincts. L’un à dix élus qui soutiennent le maire Benahmed Benaouda et l’autre composé de neuf membres qui lui dénient le droit de revenir aux affaires, même après avoir été innocenté, en première instance, au niveau du tribunal de Frenda, territorialement compétent, pour une affaire de mauvaise gestion, et une autre pendante, au niveau du tribunal de Ksar Chellala. Dans ce mélimélo, la population de Rahouia trinque en dépit de l’installation par le chef de l’exécutif d’une délégation exécutive de trois membres que pilote le chef de la daïra éponyme. Entre temps, les activités ont été gelées.
Il y a moins d’une semaine, en marge d’une cérémonie officielle dans la commune voisine Guertoufa, le wali a instruit le DRAG à aller désamorcer la crise latente mais face à la résignation du clan opposé au maire, il est retourné sans résultats probants. Les élus protestataires ne voudraient en rien céder sur leur position à savoir le «niet» quant au retour aux affaires de ce maire. Bien que des conciliabules aient été mis en branle, l’assemblée est restée bloquée. Parallèlement à cette fâcheuse situation il faudrait quand même noter que des projets impulsés par l’Etat dans ses différents intitulés n’ont pas été impactés.