Des représentants du mouvement associatif local de 5 des 14 daïras ont été conviés, samedi dernier, au niveau de la salle des délibérations de l’APW par le wali de Tiaret pour «exposer leurs préoccupations, s’imprégner des efforts entrepris par les pouvoirs publics à destination des daïras concernées et les perspectives à fixer, ensembles», est-il convenu.
Un premier round sur d’autres prévus au profit d’autres entités des 9 autres daïras pour renouer le contact à l’aune du projet sociétal certainement à définir en aval de la politique globale entrepris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en matière sociale, économique, voire culturelle et sportive, mais aussi à l’aune des nombreux programmes, dont ceux à destination de la jeunesse mis en branle. Les représentants d’associations des daïras de Meghila, Dahmouni, Oued Lilli, Rahouia et Mechraa-Sfa ont ainsi pu s’exprimer sur des sujets divers qui préoccupent leurs adhérents, du moins censés l’être.
En filigrane, se pose une sempiternelle question liée à la représentativité, voire du choix des associations participantes par les différents staffs du chef de l’exécutif. «Qui sont ces représentants de Dahmouni, alors que moi-même je n’ai cessé d’être présent aux précédents rendez-vous pour exposer en tant que président du bureau communal et coordinateur de daïra de l’organisation algérienne du développement social et la solidarité nationale», s’est plaint en commentaire sur la page Facebook de la wilaya Mohamed Maameri. Histoire de dire que «la représentativité, quoi que l’on fasse, reste toujours sujette à réserves.
M. Bouguerra en marge, lui, de ses différentes sorties, n’a jamais omis de parler du mouvement associatif, mais selon le wali «une association qui n’apporte pas le plus escomptée ne mérite pas les faveurs de l’état». On en est pas là pour émettre des jugements de valeurs, mais mettre à pied d’égalité le millier d’associations qui activent ou supposées requiert de l’écoute.
Une association selon la lettre et l’esprit de la loi n’est comptable que devant ses adhérents et les pouvoirs publics ne sont là que pour cadrer le travail, le contrôler en application des textes et y apporter bien sûr l’aide selon les moyens disponibles. Même aux plans subventions et/ou affectations de locaux, certains relèvent forcément des dysfonctionnements quand certaines assemblées le font suivant des critères autres que les objectifs.
Lever les équivoques, rendre justice aux uns et aux autres équivaut à entendre tout le monde, même ceux et celles avec lesquelles on ne partage, peut-être, pas les mêmes convictions ni les mêmes substrats, voire dogmes. En attendant, les futurs rounds et les recommandations apporteront certainement des éclairages à toutes ces légitimes préoccupations.
Il y va de l’existence de ces associations et de leur liberté d’action, voire du rôle que l’on escompte tirer de leur existence.