Tiaret : La pêche sportive et récréative à l’honneur

31/05/2022 mis à jour: 03:55
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Photo : D. R.

La pêche récréative et sportive réunit de plus en plus d’adeptes et cela en dépit des retenues et plans d’eau qui ne font pas le plein de réserves à cause du stress hydrique.

Ca s’emballe côté jeunes du mouvement associatif local : on ne compte en effet plus les actions pour infléchir ce marasme ambiant alors que la région recèle d’inestimables atouts touristiques de par les nombreux sites dont regorge la capitale des hauts plateaux de l’ouest. Si certains préfèrent les randonnées pédestres, d’autres ont choisi la pêche récréative et sportive qui réunit de plus en plus d’adeptes et cela en dépit des retenues et plans d’eaux qui ne font pas le plein de réserves à cause ce stress hydrique.

Ceci étant dit, la principale infrastructure qui alimente Tiaret et ses environs reste poissonneuse même si elle n’est remplie qu’à un tiers de sa capacité théorique. Pour cette deuxième édition, qui a réuni 25 compétiteurs issus des quatre coins de la région du 26 au 28 mai au niveau du barrage Bekhadda dans la commune de Mechraa-Sfa, 30 km à l’ouest de Tiaret, «la session a été une réussite».

C’est ce que dira le jeune Gouacem Mokhtar qui reconnaît que «les organisateurs, trois associations locales, n’ont pu se faire délivrer l’autorisation qu’à 48 heures du coup de starter». Et pour cause, «l’association des encadreurs des centres de vacances, Jil Rostomiyine, et la ligue des initiatives de jeunes, ont conjugué leurs efforts pour valoir à cette rencontre, conviviale, festive et sportive de se tenir sous une ambiance bon enfant». L’espace d’un long week-end, l’ex-Prévost Paradol, commune céréalière de premier plan, a revêtu des couleurs spécialement pour l’événement.

Placée sous le patronage du wali de Tiaret, Mohamed Amine Deramchi, de la Protection civile et de la direction de la jeunesse et des sports, cette deuxième édition a pris une dimension populaire inespérée et a consacré les jeunes Chouli Mohamed, Belarbi Mohamed et Aïssa Mohamed, respectivement premier, deuxième et troisième lauréat du concours de pêche à la canne.

Déclinée en trois phases par tranche de 12 heures dès jeudi, les organisateurs qui ont balisé la compétition d’un point de vue poids, qualité et dimension se sont dits «satisfaits» car les compétiteurs avaient scrupuleusement respectés le règlement.

En marge de l’aspect sportif, environnemental voire biologique lié à la reproduction des poissons qui nécessitait de la patience allié au plaisir, fut organisée des séances de dégustation, histoire de dire que les variétés élevées en eaux douces peuvent procurer le plaisir du palais mais qui pourraient intéresser d’éventuels investisseurs.

Séance tenante, les participants se sont familiarisés avec l’aspect de la préparation d’autant qu’il y avait au menu de la carpe dont celle royale, le carrossa et le barbot. D’autres variétés prisées ont ainsi échappé à l’hameçon mais l’entrain était tel que beaucoup s’activent à préparer la prochaine édition. «En amont, la direction des ressources halieutiques, qui relève de la direction régionale de Relizane, intensifie la vulgarisation-formation pour que cette activité prenne encore de la dimension», dira docteur Benamara.          

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