Tiaret : Des efforts pour améliorer la gestion des déchets

06/01/2025 mis à jour: 03:23
236

La ville de Tiaret a-t-elle perdu son âme ? Beaucoup le pensent. 
 

Le tout nouveau wali, Saïd Khalil, «observe» et émet des remarques non sans s’empresser de le rappeler d’ailleurs, à l’orée d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués dans la gestion des déchets ménagers de la ville et subsidiairement de la valorisation du cadre de vie à Tiaret. 

Les principaux intervenants demeurent «l’EPIC Tiaret Nadhafa», l’EPIC centre d’enfouissement technique et le service nettoiement de la mairie. Ce dernier, après passation d’une convention entre l’APC et «Tiaret-Nadhafa», devrait être, en toute bonne logique, externalisé. 


Qu’à cela ne tienne, l’énième débat sur la problématique de la gestion des déchets ménagers, à l’instigation du nouveau chef de l’exécutif local, intervenu à l’issue d’un quatrième «samedi de l’environnement», tombe à pic pour une ville qui décrépit, perd de ses atours et qui génèrent de grandes frustrations citoyennes. 


Avant-hier, les différents intervenants ont été à leur sixième samedi. Les samedis de l’environnement restent ces jours de week-end où collectivités locales, organismes étatiques publics et privés et les citoyens, dont le mouvement associatif, sont parties prenantes d’opérations d’enlèvement de déchets inertes, soustractions de monticules d’immondices ou pour raser ces plaies qui défigurent le paysage dans une ville mégalopole de plus de 400 000 habitants. 


L’aspect aménagement, verdissement, embellissement figure dans la feuille de route de cette grande opération de toilettage. «Les quatre grands axes objets de traitement ont été l’un depuis la sortie nord-ouest depuis l’entrée de la ville sur Mechraa-Sfa, le deuxième comprenant le point de départ le musée du moudjahid vers la cité Cadat, le troisième concernait le site  93 Logements ou Sonatiba , jusqu’à la salle des fêtes sur la sortie est vers Aïn Bouchekif et enfin celle comprise entre le cimetière et la sortie sud de la ville», avait expliqué Noureddine Lazreg, chef de la daïra de Tiaret, alors que le chef de l’exécutif inspectait certaines aires de détente et jardins, à l’exemple de celle se trouvant à proximité du complexe mère-enfant baptisé du nom du chahid Ould Mabrouk Cheikh pour laquelle Khalil Saïd a préconisé «l’établissement de cahiers de charges pour une fonctionnalité optimale». Idem pour le jardin en cours d’aménagement au quartier Mohamed Djahlène «ex- Avenir». 


Un jardin dont la réalisation a été dévolu à un groupement d’entreprises que pilote «Tiaret Nadhafa», dont les contours restent flous d’un point de vue financements. 


Des opérations sur le terrain ponctuées par cette rencontre-débat qui a réuni au cabinet du wali presque tous les acteurs concernés par la problématique depuis le personnel du parc de l’APC du chef-lieu, l’EPIC «Tiaret-Nadhafa», «L’EPIC centre d’enfouissement technique», l’ONA, l’ADE, la direction de l’environnement et d’autres institutions et responsables. Comme il fallait s’y attendre, le wali en a produit, pour la circonstance, un long plaidoyer pour rappeler à l’assistance «la responsabilité de tout un chacun dans le processus de la gestion pour valoir un autre cadre de vie meilleur que celui que tout le monde vilipende». 


L’approche, dans ses moindres détails, fut passé en revue alors que Tiaret, du moins sa population, va faire face dans les tout prochains jours à l’ouverture de grands chantiers pour la reprise des réseaux d’assainissement et de collecte des eaux pluviales…
                                              

Copyright 2025 . All Rights Reserved.