Le processus de renouvellement des structures sportives dans le cadre du prochain mandat 2025-2029 se déroule, plus ou moins normalement à travers le pays. Des présidents et membres de bureau sont élus où réélus conformément aux textes règlementaires et notes méthodologiques émises par le ministère des sports. Il se trouve qu’il y a une ligue de wilaya, celle de Bouira, pour ne pas la nommer, qui ne cherche même pas à se conformer aux textes et à l’arsenal juridique prévu à l’effet d’inscrire l’opération électorale dans le strict respect de la loi. Ceux qui ont la charge d’organiser l’assemblée générale élective ignirent superbement les textes qui régissent cette étape. Le décret exécutif qui fixe les critères d’éligibilité aux fonctions exécutives est classé dans les tiroirs. Les diplômes et le niveau universitaire requis ne sont pas pris en considération par la commission électorale qui a placé la fédération de football et le ministère des sports en porte à faux avec les statuts de la FIFA et de la CAF qui ne s’accommodent nullement avec l’implication d’une tierce partie dans la conduite et la gestion du football. La commission électorale de la ligue de Bouira a clairement ouvert la voie à l’ingérence en affirmant qu’elle s’en remet à la DJS pour valider le dossier de candidature de 2 personnes. C’est une grave erreur. Le code électoral de la FAF et de la FIFA accorde tous les pouvoirs à la commission électorale dans la conduite de tout le processus électoral. Dimanche, la ligue de Bouira a affiché un communiqué, non signé et sans le cachet de la commission électorale, invitant les membres de l’assemblée générale à participer à l’assemblée générale élective le 4 décembre 2024. La fédération et le ministère laisseront- ils faire ? Entre temps, la ligue alterne le chaud et le froid.