D’abord, il a cru que la guerre finirait vite. Blessé, sa maison détruite et obligé de survivre «25 jours sans rien», Youssef Mehna est finalement parti, comme des milliers d’autres, vers le sud de la Bande de Ghaza. Juchés sur des camions, entassés dans des voitures, sur des carrioles tirées par des ânes ou à pied, des milliers de Palestiniens fuient les frappes incessantes de l’armée israélienne sur le nord de la petite langue de terre coincée entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée.