L’Irak a marqué hier, dans la plus grande discrétion, les 20 ans de l’invasion américaine et la chute de Saddam Hussein, ayant déclenché une succession de conflits sanglants.
Le Premier ministre irakien a dévoilé cette semaine à Bassora (sud) une campagne visant à planter cinq millions d’arbres pour contrer une désertification galopante et les tempêtes de sable dans un Irak frappé par le changement climatique.
Les ministres des Affaires étrangères d’Iran et d’Arabie Saoudite vont se rencontrer à Baghdad. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, cité par l’AFP et dont le pays accueille depuis plus d’un an les pourparlers amorcés entre les deux pays. «Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane nous a demandé d’accueillir à Baghdad une réunion entre les ministres des Affaires étrangères saoudien et iranien», a indiqué le chef de la diplomatie irakienne lors d’un entretien à la télévision kurde Rudaw.
Une étude publiée hier a enjoint les Pays-Bas à s’excuser pour une frappe aérienne en 2015 sur la ville irakienne de Hawija qui a tué 85 civils, et souligné que ne pas le faire pourrait favoriser l’émergence de futurs groupes terroristes.
Un jour du printemps 2021, Akram Johari a décidé de plier bagage et de partir, direction l’Irak, devenu récemment une nouvelle terre d’opportunités pour des Libanais à la recherche d’une vie meilleure alors que leur pays s’enfonce dans une profonde crise sans précédent. La monnaie nationale libanaise a vu sa valeur fondre de près de 90% depuis 2019. Le salaire minimum mensuel, de 675 000 livres libanaises, ne vaut guère plus de 30 dollars au marché noir. Environ 80% de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté selon l’ONU.