Les clubs algériens sont-ils interdits de participation à la super ligue africaine de la CAF ? Il faut le croire à la lecture de la liste des clubs (8) que la CAF a inscrits pour la première édition d’une compétition que même la puissante Union européenne de football (UEFA) a refusé d’homologuer. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a été entraîné dans cette voie suicidaire par le président de la FIFA, Gianni Infantino. La folie des grandeurs des deux hommes n’a pas de limite. La CAF n’a pas d’argent. Comment va-t-elle faire pour faire vivre une si onéreuse compétition ? En attendant, pour la première édition elle a choisi 8 clubs, à savoir Ahly du Caire, ES Tunis, WA Casablanca, Simba de Tanzanie, TP Mazembé (RD Congo), Horoya Conakry (Guinée), Petro Atlético (Angola), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud). Aucun club algérien n’a trouvé grâce aux yeux des promoteurs de cette compétition. Des clubs algériens, au moins 6, ont l’étoffe, les moyens et la voilure pour faire partie du gotha des clubs triés sur le volet. La FAF n’avait-elle pas les moyens de placer au moins un club algérien dans cette compétition ? Pourtant durant le CHAN-2022, elle n’a ménagé aucun effort pour rendre agréable le séjour des délégués de la CAF qui ne sont pas près d’oublier les «belles vacances en Algérie» et les cadeaux offerts pour la circonstance. Tant qu’on n’aura pas compris ni mesuré l’importance d’avoir des délégués de valeur au sein des organes de la CAF et de la FIFA, à savoir au Comex, le football algérien ne changera pas de statut à la CAF, surtout. Yazid Ouahib
Super League Africaine : Exit les clubs algériens ?
