Les travaux de génie civil de la station de dessalement de l’eau de mer, en construction à Cap Blanc, dans l’ouest de la wilaya d’Oran, approchent de leur achèvement. Selon le wali, Saïd Sayoud, le projet, qui vise à produire 300 000 m³ d’eau potable par jour, a déjà atteint un taux d’avancement de plus de 95%.
La finalisation des travaux est attendue dans les prochains jours, ce qui témoigne d’une progression significative. Lors d’une récente visite d’inspection, le wali a souligné l’importance de cette infrastructure pour la région. Les étapes en cours concernent la pose et l’installation des équipements essentiels, notamment les pompes, le raccordement électrique, et les sept stations de pompage, avec une seule station encore à installer.
Ce processus est crucial pour assurer le bon fonctionnement de la station dès son ouverture. Des essais techniques sont programmés pour le mois d’octobre, tandis que la mise en service de la station est prévue d’ici décembre.
Le taux d’avancement global du projet, mené par plusieurs filiales du groupe Sonatrach, est estimé à environ 80%. Les équipes travaillent à un rythme soutenu pour respecter les délais impartis, afin d’offrir un service essentiel aux populations locales. Parallèlement, les travaux du réseau de canalisations destinées à transporter l’eau dessalée avancent également, avec plus de 80% d’avancement constaté.
Ce réseau, d’une distance de 50 km, est conçu pour desservir les daïras de Boutlelis et Aïn El Turck, et son achèvement est prévu pour septembre. Ces infrastructures visent à garantir un approvisionnement en eau de qualité pour les zones les plus nécessiteuses.
Une fois opérationnelle, la station de dessalement répondra aux besoins en eau potable des habitants de l’ouest de la wilaya d’Oran ainsi que des wilayas limitrophes, telles que Sidi Bel Abbès, Mascara et Aïn Témouchent.
En outre, un projet d’alimentation en eau de mer dessalée pour la daïra de Aïn El Turck est également en cours. Ce projet comprend un réservoir de 5000 m³ et un réseau de transport de 7 km, visant à garantir un accès fiable et constant à de l’eau potable de qualité pour la population.