Poursuivi pour avoir «exercé des intimidations, menaces et représailles» à l’encontre des employés, dont des membres du conseil de participation (CP) de l’usine de cimenterie de Sour El Ghozlane, dans la wilaya de Bouira, le PDG de la société, une filiale du Groupe industriel des ciments d’Algérie, Bibi Brahim, a bénéficié, hier, d’un acquittement de la cour de cassation de Bouira, a-t-on appris sur place.
Le juge de la chambre pénale près la cour de Bouira a confirmé également le non-lieu prononcé le 4 avril dernier par le tribunal de première instance à l’encontre du directeur des ressources humaines, cité dans le même dossier. Le procureur général avait requis un an de prison ferme à l’encontre des deux responsables.
Le PDG de la société est accusé, pour rappel, par des travailleurs d’avoir exercé sur eux des représailles, intimidations et pressions, et ce, pour avoir, dénoncé à l’Office central de la répression de la corruption (OCRC) et les services de sécurité des faits de corruption et des malversations dans la gestion des affaires de l'usine.