Un intérêt particulier vient d’être accordé par les pouvoirs publics aux zones, autrefois, en marge de tout développement. Les conséquences sur les populations locales sont dramatiques à plus d’un titre. Le manque d’infrastructures touche tous les domaines : La santé, la scolarité des enfants, les routes et particulièrement le raccordement aux réseaux de gaz et de l’électricité. Le téléphone et son corollaire l’internet n’ont pas encore le droit de citer dans ces lieux «si lointains ».L’emploi relève aussi l’impossible à plus d’un titre. Les longues distances à parcourir sans, évidement, les moyens de transports adéquats compliquent davantage une situation déjà précaire. Le décret signé récemment par le Premier ministre et publié dans le Journal officiel tend à améliorer les conditions de vie dans ces zones d’ombre si jamais cette volonté d’encourager l’investissement se réaliserait. Le seul défi à relever dans cette mission demeure la lutte contre la bureaucratie qui paralyse toute volonté de changement positif. Elle s’érige, Sur le terrain, en véritable obstacle infranchissable pour les investisseurs potentiels. Il faut dire que chaque localité présente des spécificités capables d’intéresser de nombreux investisseurs. La diversité du sol à travers le territoire national augmente la diversification de la nature des projets à entreprendre. Dans une action précédente, les pouvoirs publics ont eu à réhabiliter des milliers de projets en souffrance ou carrément mis sous le coude des bureaucrates. Les derniers chiffres mentionnent quelques 36000 concessions attribuées globalisant des centaines de milliers d’hectares de terre agricole .Une telle approche encouragera les investisseurs à fructifier leur argent tout en assurant de meilleures conditions de vie aux familles des travailleurs. Les présidents des assemblées communales retrouveront leur rôle de manager comme voulu par les instances supérieures du pays. Ce rôle tant réitéré lors de multiples rencontres avec les responsables locaux aura donc toutes les conditions de sa concrétisation sur le terrain. Il ne restera plus un vœu pieu consigné sur du papier relooké à chaque occasion officielle. Le nouveau code communal doit doter l’élu des pleins pouvoirs pouvant faire de lui un véritable meneur d’hommes et non plus un commis de l’Etat empêtré dans la multitude de documents de l’état civil. Ses pouvoirs doivent être reconnus dans tous les domaines de sa circonscription. Booster l’investissement local avec ses spécificités et ses avantages saura maintenir les populations dans leurs communes pour plus de stabilité et de confort matériel. En attendant des jours meilleurs, beaucoup de nos citoyens des zones reculées ou pauvres patientent la mort dans l’âme