Les travaux de la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui se sont poursuivis lundi dans le camp de réfugiés sahraouis de Boujdour, réunissant des défenseurs des droits humains issus de divers continents.
Lors de cette deuxième journée, les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur du droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui. Ils ont également souligné l’importance d’explorer de nouvelles voies pour intensifier la mobilisation en faveur des Sahraouis et d’autres peuples opprimés, tels que le peuple palestinien.
Un point central des discussions a été le pillage des ressources naturelles sahraouies. A cet égard, la militante écologiste suédoise Greta Thunberg a saisi l’occasion pour évoquer son combat pour la justice climatique mondiale et exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui.
Le militant portugais des droits de l’homme Pedro BendlightE a quant à lui exhorté à intensifier la mobilisation des défenseurs solidaires pour mettre fin à l’exploitation des ressources sahraouies.
Il a dénoncé cette pratique, qu’il considère comme une prolongation de l’occupation marocaine et un facteur aggravant les souffrances des Sahraouis, en particulier dans les territoires occupés du Sahara occidental. Réunissant des militants de 13 pays, dont l’Algérie, la Palestine, la Suède, le Japon et le Chili, cette Conférence s’étend sur trois jours.
Selon l’ordre du jour, les participants ont l’opportunité de rencontrer des responsables sahraouis du Front Polisario et de visiter plusieurs structures administratives sahraouies dans le camp. Ces interactions permettent de mieux comprendre la situation du peuple sahraoui et d’affirmer la solidarité internationale envers sa quête de justice, d’autodétermination et d’indépendance.