La Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui s’est clôturée mardi dans les camps de réfugiés sahraouis de Boujdour, appelant au renforcement des mouvements de solidarité en faveur de la lutte pour l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui.
Les recommandations finales ont mis en avant la nécessité de consolider l’action des défenseurs des droits de l’Homme et des sympathisants de la cause sahraouie à travers plusieurs initiatives concrètes, comme la création d’un site électronique dédié à la conférence et l’instauration d’un mécanisme de coordination permanente.
La dernière journée a réuni des personnalités sahraouies de premier plan, notamment le Premier ministre Bouchraya Hamoudi Bayoune, la ministre de la Coopération Fatma El Mehdi, la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes sahraouies Chaba Sini, ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports Hassinato Mohamed Cheblel. Lors d’un atelier consacré à la solidarité internationale, Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario à Genève, a rappelé l’histoire du soutien à la cause sahraouie en Europe et ailleurs, citant des initiatives notables en France, en Espagne, en Allemagne, en Suisse et en Australie.
Un autre atelier, centré sur les enjeux du changement climatique, a vu la participation de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg. Les discussions ont souligné l’importance de relier la cause sahraouie à la justice climatique, insistant sur le rôle que pourraient jouer les Sahraouis dans les conférences mondiales sur le climat. Les participants ont dénoncé le pillage des richesses naturelles sahraouies par l’occupation marocaine, estimant que cette exploitation abusive constitue une menace pour la stabilité environnementale du Sahara occidental.
Durant trois jours, des défenseurs des droits humains provenant de 13 pays, dont l’Algérie, la Suède, l’Espagne, le Japon et les Etats-Unis, se sont réunis pour échanger avec des responsables sahraouis et visiter plusieurs structures locales, renforçant ainsi leur compréhension des défis auxquels fait face le peuple sahraoui. Ces échanges visent à intensifier les campagnes internationales en faveur de leur autodétermination et à dénoncer les injustices subies dans les territoires occupés.