Réalisé en 2010 et occupé en 2011, le siège de l’Agence nationale de l’emploi situé au niveau de la cité 282 Logements risque de s’effondrer à tout moment car il présente certaines malfaçons jusqu’à ses fondations. Siège occupé dans son deuxième aile à l’AWEM dont certains pans détachés ont failli encourir des risques à la population juvénile qui le fréquente par milliers. Situation qui a valu, samedi au chef de l’exécutif et son staff présent sur site «d’exiger une enquête pour situer les responsabilités». Selon les explications fournies par le directeur de l’ALEM à Ali Bouguerra, «cette bâtisse a été atteinte dans sa structure par la présence de racines d’arbres et même d’un réseau d’assainissement». Constat qui aurait été même établi par le CTC (Contrôle technique de la construction) qui a amené le premier responsable de la wilaya d’affecter une structure, à titre transitoire à cette administration très sollicitée par le public en attendant soit sa réhabilitation soit sa démolition car sa dangerosité n’est plus à démontrer. Décision prise avec instructions aux directeurs de l’urbanisme et celui des équipements, chef de daïra de Tiaret et maire du chef-lieu de wilaya pour «l’exécution de cette décision» qui appelle bien sur d’autres. L’ex-hôtel de ville qui abrite les services de la fonction publique et le musée communale, le service de biométrie, une bibliothèque désaffectée ainsi que le BHC sont concernés par cette valse en attendant des solutions radicales. Il faudrait rappeler dans cet ordre d’idées que plusieurs infrastructures relevant du domaine de l’Etat (ils sont plus de 500 édifices selon l’ex-directeur des domaines) ont été destinés à recevoir certains services publics alors que d’autres ont changé de mains…