Les habitants de la localité de Sidi El Kebir, sur les hauteurs (proches) de Blida n’arrivent toujours pas à comprendre comment une ancienne minoterie abandonnée soit transformée en un lieu de délinquance, alors que les autorités disent qu’elles n’ont pas trouvé un foncier pour y construire un CEM ?
En effet, Sidi El Kebir et ses alentours immédiats comptent plus de 10 000 habitants ( Derdara, Hamlili, R’mel...). Mais à ce jour, et avec la rareté du transport public, les collégiens doivent parcourir plus de deux kilomètres pour pouvoir arriver à leur collège. «Ça fait de la peine d’assister à ce paradoxe.
Les autorités se disent dans l’incapacité de construire un CEM à Sidi El Kebir, alors qu’une ancienne minoterie abandonnée est transformée en un lieu de tous les vices. On interpelle les autorités concernées à nous trouver une solution...», regrette un parent d’élèves.
Pour un autre, la structure en question nécessite juste un aménagement, d’autant qu’elle abrite des anciens logements de fonction, squattés aujourd’hui par des familles. «C’est l’endroit propice. Les logements peuvent être octroyés aux fonctionnaires de l’éducation ouvrant droit à ce droit dans le cadre de leur travail», insiste-t-il.
Contacté, un élu de l’APC de Blida estime que la proposition des habitants de Sidi El Kebir est intéressante, mais nécessite une étude.
«On va voir la faisabilité de la chose ainsi que l’état juridique du bien en question. S’il s’avère qu’il est domaniale et aménageable pour y abriter un collège, l’APC fera de son mieux pour répondre aux attentes des citoyens, et ce, même si cela dépendra de la direction de l’éducation nationale. Une chose est sûre, et en tant que élu du peuple, nous défendrons ce projet d’utilité publique.»