Si Hocine Brahmi, Toute une vie consacrée au bien-être d’autrui : Un président d’APC assidu et militant du sport avéré

05/06/2024 mis à jour: 01:47
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*«C’est toujours important de valoriser les bonnes personnes car il n’y en a pas beaucoup» (William Sinclair).

De son vrai prénom Ahmed Brahmi, alias Hocine Bidouh (nom de guerre durant la glorieuse Révolution). Que ce soit à Jijel, à Ziama ou à Mila, on l’appelait Errais. Et cela depuis qu’il a dirigé l’APC de Ziama Mansouriah durant le quinquennat 1997/2002, avec une droiture exemplaire et sans parti pris aucun. Il est né un certain 9 avril 1937 à Ziama Mansouriah (wilaya de Jijel). Ville pour laquelle il a tout fait et surtout bien fait pour la communauté. 

A l’âge de 17 ans, il rejoint les rangs de l’ALN. Son sérieux, son abnégation combinés à un engagement sans pareil lui valurent de gravir rapidement les grades au sein de la hiérarchie militaire. Au crépuscule de la Révolution, il termina avec le grade d’officier de l’ALN. A l’aube de l’indépendance, au vu de son vécu, ses prédispositions nées de son potentiel naturel, il était tout destiné à accomplir une carrière dans le corps de la Police nationale. Il était un inspecteur de recherche. Là où il a été muté, il a tout fait pour instituer une tradition de pratique sportive. Il a fondé le club historique de Ziama Mansouriah, le CRB Mansouriah durant l’été de l’année 1978. Tout comme, il a fait partie des dirigeants les plus en vue de la grande équipe de la JSD (Ennemra). 

D’ailleurs connaissant son penchant pour l’athlétisme, et sa patte magique à dénicher, puis manager les oiseaux rares, les gens de Jijel de la belle époque lui proposèrent de fonder la fameuse section d’athlétisme de la ville. L’histoire retiendra, cependant, que Si Hocine Brahmi a été derrière la découverte, l’éclosion et le suivi de ses deux fils et fille par ordre de mérite et de sacres dont le célèbre Azzedine (médaillé de bronze au Mondial de Tokyo en 1991 dans la spécialité 3000 mètres steeple), Mohamed, cadre de sport, ancien athlète de demi-fond (1500 et 800m) et l’actuel entraineur-manager d’athlètes champions para-olympiques et enfin sa fille Fatiha laquelle comptait comme athlète internationale. Evidemment, en plus d’autres athlètes de la ville de Ziama. Excusez du peu. Le défunt avait un regard avisé sur le sport national et international et particulièrement le football national. 

Dernièrement, il était aux anges en suivant l’épopée victorieuse de la JSD Jijel et son retour sur la scène du football national de l’antichambre de l’élite. Les Verts ainsi que le mythique club de l’Entente de Sétif avaient une place de choix dans son cœur. Dimanche dernier, il rendit l’âme, rejoignant son Créateur. A Sétif, il fut inhumé en présence d’une foule nombreuse venue lui rendre un dernier hommage. 
 

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