Secteur de l’enseignement professionnel à Jijel : Une formation pour réactiver les cellules de communication

22/01/2022 mis à jour: 02:52
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L’institut d’enseignement professionnel Meriem Bouatoura de Jijel a abrité, les 17 et 18 janvier, des journées de formation autour des mécanismes de mise en œuvre des cellules d’information et de communication dans le secteur de la formation professionnelle et de l’apprentissage. 

Placé sous le haut patronage du wali Jijel, ces journées ont été organisées par la direction de la formation et de l’enseignement professionnelle de Jijel en collaboration avec la section locale du conseil national des journalistes algériens (CNJA). 

«Nous avons eu l’idée de lancer cette formation avec le CNJA, au profit en premier lieu des cellules de communication du secteur, mais aussi pour les autres cellules dans la wilaya, avec l’objectif de réactiver leur travail et jeter des ponts entre la formation professionnelle et les médias, surtout en ce qui a trait au traitement de l’information et aussi sur les réseaux sociaux», nous dira à ce propos Mohamed Hallassi, directeur de la formation et de l’enseignement professionnel de la wilaya de Jijel, et de conclure que cette formation sera certainement bénéfique. 

Ce cycle de formation qui vise notamment la sensibilisation sur l’importance de l’information, l’évaluation du travail des cellules existantes, s’est principalement articulé autour de la stratégie informationnelle, les relations générales, le rôle des cellules et enfin la réalité et les perspectives de la relation avec les organes de presse dans la wilaya de Jijel. 

Premier conférencier, Mohamed Benaziza, directeur du centre de formation à El Aouana, a rappelé les efforts de l’Etat dans ce secteur qui compte actuellement 1295 établissements publics et 700 autres privés. 

Il énumérera certaines actions visant à faire connaître ces espaces de formation et la stratégie du secteur basée sur la réactivation des cellules de communication, des relations de travail avec les organes de presse et la formation dans les technologies y afférentes, et ce, après avoir donné des statistiques concernant la wilaya de Jijel qui dispose de 211 établissements de formation, dont deux instituts spécialisés avec une capacité de 5975 places pédagogiques et 1870 lits. 

Il avancera qu’en 2021, 8370 stagiaires ont achevé leur formation, dont 5086 avec un diplôme d’Etat et 3284 avec un diplôme d’aptitude professionnelle.

Importance de la communication institutionnelle

Pour sa part, l’universitaire Aïcha Kriket s’est étalée sur les relations publiques et la communication institutionnelle, relevant l’importance qu’elles revêtent dans l’organisation administrative moderne comme fonctions permettant le tissage de relation et de partenariat entre l’établissement et sa clientèle. 

Elle reviendra sur la naissance de la notion de relations publiques au XIXe siècle après la révolution industrielle qui a conduit à reconnaître «l’importance d’avoir un lien entre la direction et les travailleurs et la nécessité de développer le processus de communication avec eux à travers un département spécialisé pour gérer ce défi. Les relations publiques étaient le moyen de le faire» dira-t-elle avant de conclure qu’elles sont «une nécessité incontournable dans les institutions» que par conséquent «elles doivent être ajoutées au reste des activités de toute institution et faire partie de structure organisationnelle, et ce, afin qu’elle reste en contact permanent avec son public.» 

La chargée de la communication à la Protection civile, le capitaine Ahlam Boumala reviendra sur l’importance et du rôle des cellules d’information et de communication, indiquant que la «communication institutionnelle ne doit pas être un moyen défensif mais plutôt un outil de transparence qui véhicule la vraie image pour gagner la confiance du public.» 

Elle parlera aussi des médias numériques, en particulier les réseaux sociaux, qui se basent sur les smartphones et les microordinateurs. Elle parlera des pages officielles d’institutions publiques, et considérera, entre autres, que la continuité de la présence, la publication dans les moments à fort taux d’interaction, avoir une relation étroite avec diverses autres pages, comme des facteurs de réussite.

Le représentant local du CNJA, Karim Touil s’est appesanti sur la réalité et les perspectives de la relation entre les médias et les cellules de communication dans la wilaya.

Une intervention qui a permis de faire comprendre qu’il est beaucoup plus bénéfique d’avoir un partenariat avec la presse que d’avoir des entités qui se regardent en chiens de faïence. 

Enfin, la deuxième journée a été consacrée à des ateliers animés par Mounir Zellouf, qui a abordé avec les présents les compétences en communication et la coordination avec les médias ainsi que les techniques de promotion des activités des établissements de formation.

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