Le Salon national de la formation revient dans sa 17e édition, en intégrant les concepts de conseil aux entreprises et de certification. Il se tiendra du 17 au 19 octobre au palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger), sous sa nouvelle appellation «Salon Carrefour de la formation continue, du conseil et de la certification (CF3C)».
L’objectif est de créer un carrefour de compétences et d’idées novatrices, visant à contribuer au processus de développement économique, dont un des objectifs les plus importants demeure l’accroissement des exportations hors hydrocarbures, notamment vers le continent africain.
L’instauration de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) offre une opportunité pour les entreprises algériennes qui veulent se placer à l’international. Cependant, une telle évolution exige une préparation et une adaptation aux exigences d’un environnement économique plus ouvert sur la concurrence et la performance.
A l’heure où les autorités algériennes ont fixé comme objectif stratégique «d’étendre les exportations hors hydrocarbures pour s’extirper de la quasi dépendance à la rente pétrolière, les entreprises algériennes doivent hisser leurs produits au diapason des référentiels internationaux», précise l’organisateur. Dans ce contexte, souligne-t-il, «la certification prend tout son sens pour s’imposer comme un des critères essentiels de l’intégration des marchés internationaux.
Face à la concurrence féroce des marchandises produites en Afrique ou en provenance des autres régions du monde, les entreprises algériennes n’ont pas d’autre choix que d’entreprendre une démarche managériale qui prend en charge les critères internationaux de performance».
Notre pays recèle d’importantes capacités productives, en termes de qualité et de prix concurrentiels, qui lui permettent d’ambitionner de prendre des parts de marché à l’étranger. Mais les experts recommandent le développement de la certification. Celle-ci demeure, en effet, un gage de qualité à même de consolider la confiance des partenaires étrangers de l’Algérie.
L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) estime, d’ailleurs, que «la mise en place d’un système d’infrastructure de la qualité est une des mesures les plus positives et concrètes que puisse prendre un pays en développement pour développer une économie dynamique, source de prospérité, de santé et de bien-être».
Le Salon national de la formation continue, du conseil et de la certification se propose de prendre en charge cette problématique en donnant l’opportunité aux acteurs concernés par la formation professionnelle, continue et supérieure ainsi que le conseil, études, accompagnement et certification, de débattre et d’échanger sur les meilleurs moyens de donner une impulsion à l’action des entreprises algériennes exportatrices.