307 363. C’est le nombre de visiteurs qu’a accueilli la 101e édition du Salon de l’automobile de Bruxelles. Un succès phénoménal pour les organisateurs qui attendaient plutôt 300 000 personnes après l’annulation de l’édition 2024 à cause de l’absence des groupes D’Ieteren (importateur groupe Volkswagen) et Stellantis.
Fort de cette affluence, Bruxelles a confirmé son statut de plus grand événement indoor de Belgique. Frank Van Gool, directeur général de la Febiac, société organisatrice du salon, est «particulièrement frappé par le grand enthousiasme témoigné par le public, la presse et les exposants durant toute cette 101e édition du Salon de l’auto de Bruxelles». «Le salon est de nouveau vivant et dynamique», a-t-il indiqué. «Non seulement la voiture reste l’outil de mobilité individuelle privilégié des Belges, mais elle continue à faire rêver petits et grands.» Avec la désaffection des grands rendez-vous mondiaux, celui de Bruxelles tire sa carte du jeu. Cet opus concentrait plus de nouveautés que celui de Paris avec 63 marques présentes, soit 15 de plus.
Surtout, ce salon, qui est historiquement un salon de ventes, est resté un moteur économique extrêmement important pour l’ensemble du secteur en ce début d’année. « Nos sondages indiquent que 32% des visiteurs se sont rendus au salon avec une intention d’achat directe d’une voiture neuve », a souligné Frank Van Gool. En Belgique, les «conditions salon» qui caractérisent cette période se maintiendront pendant quelques semaines encore, ce qui permettra probablement aux constructeurs de surfer sur le succès de l’événement. Face à cet engouement, le secteur automobile belge est unanime : «Le salon de l’Auto de Bruxelles mérite plus que jamais sa place dans les palais du Heysel», fait savoir la Febiac.
Les organisateurs vont donc étudier rapidement, «au cours des prochaines semaines», les possibilités d’organiser une prochaine édition. «Nous souhaitons conserver le mois de janvier comme «mois du salon» et rester un événement axé sur les ventes de véhicules, avec une touche d’attrait international, surtout maintenant que d’autres salons de l’automobile en Europe ne sont plus organisés», conclut un Frank Van Gool pleinement satisfait. Il semblerait donc que le salon de Bruxelles remplace celui de Genève et que le paysage automobile des salons pourrait désormais s’orienter sur un axe Paris/Bruxelles/Munich, en fonction des années, sans oublier celui de Lyon.