La décision de transférer les 290 élèves de l’école primaire Ounas Mohamed, sis à Boughaydane, dans la commune de Had Chekala, à l’extrême sud-est de la wilaya, après sa fermeture suite à l’effondrement de l’une de ses salles de cours, vers le groupement scolaire Bachir Bouchakour a porté l’effectif de ce dernier au seuil de 700 écoliers.
Cette situation a contraint les responsables à opter pour le système de double vacation, après avoir divisé l’effectif en deux sections de six groupes pédagogiques chacune. «Nous avons réunis toutes les conditions pour assurer aux apprenants une scolarisation normale, comme nous avons pris toutes les dispositions pour assurer le transport scolaire et la restauration», a affirmé un cadre de la direction de l’éducation qui suivait de près l’opération.
Il est à souligner que suite à cet effondrement, qui n’a fait aucune victime, le wali s’est déplacé sur les lieux et a de facto ordonné l’ouverture d’une enquête sur le ou les causes de ce drame, comme il a décidé de la fermeture de l’établissement et l’enclenchement d’une étude approfondie du sol pour se positionner sur sa réhabilitation ou sa délocalisation vers un autre site. «Seule une étude appropriée est en mesure de nous orienter sur la décision à prendre dans le proche avenir», a-t-il dit.
Cela dit, cet incident n’a pas laissé indifférents des parents, puisque des voix se sont élevées pour réclamer des expertises au niveau des vieux établissements scolaires. «Nous avons remarqué que plusieurs écoles ont été relookées, mais l’embellissement ne suffit pas, nous sommes très touchés par ce qui est arrivé à Boughaydane et nous exigeons des expertises approfondies au niveau de tous les établissements, notamment les anciens», a renchéri un parent d’élèves.