La ville de Relizane, supposée être la vitrine de la wilaya, croule sous des ordures ménagères. En effet, malgré les appels récurrents des associations en direction des responsables pour les alerter de leur état de désolation devant la dégradation du milieu environnemental du chef-lieu de wilaya, la situation perdure et la saleté a rampé pour gagner tous les quartiers.
«Nous n’avons cessé de dénoncer ouvertement cette situation auprès des autorités concernées et exiger surtout son amélioration», a renchéri un activiste du mouvement associatif non sans épargner le citoyen lambda qu’il veut, à l’instar des élus, responsabiliser.
«Veiller sur le milieu environnemental est une affaire de tout un chacun», a-t-il spécifié. A la cité Diar El Ward, si on ose dire, un petit périmètre jouxtant le cimetière non loin d’une sûreté urbaine, s’est malheureusement transformé au vu et au su de tout le monde, en un dépotoir des déchets et des restes ménagers. «Nous sommes désappointés par ce fléau environnemental devenu, avec le temps, source de désagréments pour les riverains», a souligné Ahmed, un retraité en ajoutant : «Les odeurs nauséabondes émanant de ces immondices viennent nous agresser à nos domiciles mêmes, aussi, ces ordures hétérogènes sont devenues le fief des chiens errants et de toute sortes de bestioles qui risquent de constituer un danger pour nous».
La même situation est vécue par les populations des autres cités comme la cité Satal, la cité Chemérik, la cité Chadli, la cité 34 logements à Dallas et bien d’autres. «Nous sommes quotidiennement affalés par cette détérioration de notre milieu devenu invivable, nous nous sentons abandonnés par nos élus», a déclaré un jeune de la cité Satal.
«La ville s’est transformée et a pris de grandes dimensions mais, les moyens de gestion de ses ordures n’ont pas suivi son rythme de développement», s’est désolé un autre habitant non sans appeler les élus à prendre leur responsabilité et à trouver la formule idéale pour endiguer ce phénomène qui empeste la population. «Ils sont des élus, ils sont responsables et ils sont les seuls à trouver les moyens et la stratégie pour venir au bout de ces ordures», a-t-il conclu.