Relizane : Les zones rurales réclament l’amélioration de leur cadre de vie

07/03/2024 mis à jour: 13:05
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En dépit des récurrentes recommandations du président de la République, et ce, depuis son installation, quant à la prise en charge des problèmes des zones rurales, certaines des populations, qui y habitent, continuent de crier leur détresse et galèrent encore pour affronter les souffrances et les contraintes de leur quotidien.

Ainsi, les habitants de plusieurs contrées de la wilaya sont sortis de leurs réserves pour dénoncer le délabrement de leur cadre de vie et les désagréments qu’ils subissent. 

Le cas le plus frappant nous vient des images de ces écoliers du douar Rehailia 1, dans la commune de Belhacel, qui ont été contraints de porter des bottes pour emprunter le chemin boueux pour rallier leur établissement scolaire. «Nous n’avons cessé d’alerter les responsables et les élus sur ce que nous endurons mais toutes nos doléances sont restées lettre  morte», a tempêté un des parents en affirmant : «A chaque fois qu’il pleut, nos enfants sont obligés de s’absenter des bancs de l’école.» 

Dans le même contexte, les populations de Kenaissia et douar Ouled Abdelhadi, dans les monts de la commune de Guettar au nord-est de Relizane, sont aussi montées au créneau pour réclamer un meilleur cadre de vie. Ils citeront ainsi leur besoin aux réseaux d’assainissement, à leur raccordement au réseau du gaz de ville et à celui de l’électricité. «Il est inadmissible qu’on continue à user des fosses septiques avec tout ce qu’elles constituent comme danger et il est aussi inadmissible qu’on reste privé du gaz de ville alors qu’on est à quelques mètres seulement du réseau surtout que la région est connue pour son froid en hiver» a renchéri un des jeunes. 
 

Au sud-ouest du chef-lieu, ce sont les habitants de Garbossa, un douar de la commune de Aïn Rahma, qui se sont manifestés pour soulever les manquements qui les font souffrir. Ils révéleront, pour la circonstance, les perturbations dans l’alimentation en eau potable, les coupures récurrentes du courant et l’absence de l’éclairage public, la dégradation de la route qui les relie à Yellel et aussi l’absence du transport. 
 

Au sud-est de Relizane, ce sont les ruraux de Touafir, dans la commune de Zemora, et ceux du douar Ouled Abderrahmane, qui ont exprimé leur  désarrois et n’ont pas omis de sérier les problèmes qui empoisonnent leur quotidien. Pour les premiers, ils réclameront surtout  la réhabilitation de l’unique chemin qui les relie au chef-lieu de la commune, la réalisation d’une salle de soins et d’un groupement scolaire. 

«Nos enfants galèrent pour rejoindre leurs établissements, notamment en hiver», ont-ils déclaré. Pour les seconds, ils se plaignent aussi de la faible alimentation en eau potable, la détérioration totale de la route qui les relie à leur chef-lieu de commune et qui entrave sérieusement la scolarisation des apprenants de la région.         

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