Les nouveaux points d’arrêt décidés pour les opérateurs du transport public urbain au lendemain de leurs délocalisations de l’ancienne station dite «l’abattoir» n’ont, semble-t-il, pas été favorablement accueillis par les concernés.
«Ce secteur connaît, depuis cette décision, une anarchie indescriptible où l’on assiste quotidiennement à des scènes désolantes au niveau des nouveaux arrêts désignés», affirme Larbi, un jeune du mouvement associatif.
Et d’ajouter : «Le choix des arrêts doit répondre à des critères urbains et obéir à un plan de circulation soigneusement étudié pour garantir la sécurité des usagers et assurer la fluidité de la circulation.»
«Comment les membres de la commission chargée de cette mission ont-ils validé des arrêts pouvant créer des congestions dans les parages de certains établissements comme les EPSP ou les écoles primaires ?» s’est- il demandé avec stupéfaction.
Et d’ajouter : «Ont-ils mesuré le niveau du risque qu’encourent les patients et surtout nos écoliers ?» «En cette rentrée sociale, nous appelons les responsables à revoir leur copie et à dégager un plan judicieux où tous les volets (environnement, sécurité, circulation, etc.) soient pris en considération», a souligné Larbi non sans déplorer les désagréments occasionnés pour les habitants riverains.
«Les vociférations et les insanités viennent nous agresser à même nos domiciles. Vider l’abattoir, qui était un terminus regroupant plusieurs lignes et offrait un important espace commercial, c’est envoyer des dizaines de d’employés aux rangs des chômeurs», a conclu un averti.